La maison de Flebotum

Dremed se réveilla dans la maison de son futur employeur, il regarda autour de lui et sourit. Le paladin avait réussi à trouver un moyen de dormir à l'abri de la nuit et il n'en était pas peu fière.
Il rangea sa couverture dans son sac et descendit, il se retrouva face à face avec le maitre de la maison le pot de chambre à la main. Dremed eut tout le plaisir d'apprécier la terrible odeur de déjection devant lui et se retira pour laisser passer le propriétaire.
Il alla dans ce qu'il pensait être le sallon. Hier il n'avait pas put remarquer le peu de lumière dû à la nuit, mais à présent il voyait bien que la maison ne devait comporter que peu de fenêtre.
Il s'assit à une chaise et attendit l'arrivé de l'autre homme. Entre-temps, il pria Khornettoh de lui donner la force nécessaire en temps voulut. L'attente parut interminable surtout le ventre vide, il se mit en quête de victuaille dans le son sac, il retrouva quelque morceau de viande moisit et du pain dure comme pierre. Il ouvrit la fenêtre de la salle et jeta dans la rivière cette nouriture périmé.
Le propriètaire arriva dans la salle, il avait troqué sa robe de chambre contre la robe de mage qu'il portait la veille.
Il engagea la conversation:

"Je me nomme Flebotum, mage généraliste de niveau cinq."

Le silence se fit pendant quelque seconde jusqu'à ce que les brumes du réveille de Dremed laisse passer l'information et la question cachet dans la phrase:

"Dremed, paladin de Khornettoh niveau un. Alors, quelle est votre probléme que vous voulez résoudre ?"

Flebotum sourit, il se leva quitta la salle puis revint aussi vite un livre à la main. Il s'assit sur une des deux chaises en face de Dremed:

"Et bien, j'ai besoin de quelqu'un qui puisse m'assister, me protéger et m'aider à récupérer certains objets et ingrédients. Je t'ai dit que je n'avait pas beaucoup d'or, mais j'en ai suffisament pour me payer les services de quelqu'un comme toi."

Dremed pesa le pour et le contre, il ne voulait pas continuer à errer dans la rue et dormir sous le vieux pont de la ville, il voulait encore moins faire parti de registre. Il devait passer innaperçut juste pour éviter de se faire trouver par les sectateurs du seigneur du sang qui lui avaient insufler un démon en lui. Mais en même temps l'affaire avec ce mage ne semblait pas solide. Néanmoins il n'avait pas mieux sous la main:

"Quelles sont les conditions ?"

"Ne vous faites pas remarquer, vous serez payé un triers de mes revenus sur mes ventes quand vous aurez participé à la récupération d'ingrédients. Ne parler à personne de moi et de ce que vous faites et surtout ne pas me trahir."

Dremed ne voyant aucun probléme se décida:

"Trés bien mais je tient à en rajouter une, ne parlez jamais de moi. Jamais."

Le mage sourit et déclara:

"Affaire conclut."

Les deux hommes semblait heureux de leur contrat, Dremed se prépara à demander de la nourriture mais son ventre grogna avant qu'il n'ait put dire quoi que se soit:

"Je vois... Et bien je vais vous préparer quelque chose hein."

Il sorti deux oeufs d'un placard et les tint pendant quelque seconde. Puis il en tendit un à Dremed:

"Voila c'est prêt."

Le paladin fronça les sourcils mut d'incompréhension. Ce mage était il fou ? se dit il... Néanmoins il brisa la coquille et vie l'interrieur cuit, il sourit niaisement et apprécia l'alliment en se disant qu'être mage ça devait être le pied. Il lui venait soudain une pensée, ça fonctionnait avec un crâne ?
Il finit rapidement l'oeuf et dit:

"Par quoi faut il que je commence ?"

"Et bien j'attend une commande depuis un certain temps qui doit venir des nains, un livre ancien que les nains ne comprennent pas et qu'ils ne savent pas utiliser, comme l'objet ne valait rien à leur yeux je me suis précipité de leur commander l'ouvrage pour une poignée de pièce d'or. Seulement le convoie n'est toujours pas arrivé et pourtant cela fait des jours qu'ils sont partient. Alors soit ils m'ont roulé, soit ils se sont faient tuer et pillés. En même temps pour le peu que j'ai payé pas étonnant, ils ont dut envoyer un nain seul."

"Et vous voulez que j'aille voir sur place ce qui a bien put arriver."

"Exactement, et puis si tu trouve des ingrédients magique sur la route pense à moi."

Le mage lui tendit une liste complete de tout les ingrédients répértorié dans la terre de fangh, plus d'une centaine de possibilité. Il rangea rapidement la liste dans la ferme intention de ne pas la regarder de si tôt.
Il se leva et dit:

"Vous pensez que cela vous rapportera combien ?"

Le mage leva les yeux au ciel l'air pensif avant de répondre:

"Il doit être trés ancien, en l'étudiant je pourrai peut etre en tirer certain sort méconnu à ce jour et déposer des breuvés mais bon... Nous verrons je dirai que le prix doit être d'une centaine de pièces d'or minimum."

Dremed fit un rapide calcul, il en conclut qu'il pourrait gagner trente-trois pièces d'or dans cette entreprise, au minimum. Il sourit:

"Par où aurait il dut passer ?"

Le mage prit une encyclopédie de la terre de fangh et ouvrit le livre sur une carte de la région dévoilant les routes menant à Mliuej, il déposa son doigt sur un trait noir:

"Par là, la route du nord qui va vers Jambfer. Surtout faites attention, les orques et les gobelins pulullent par ici et d'autre sorte de bandit en grand nombre. En même temps si les nains ne faisaient pas des blindages, on croiserait des brigands normaux, mal organisé par petit groupe et on pourrait voyager facilement."

"Bon je vais y aller, vous avez du description de l'objet que vous cherchez ?"

"Un vieux livre à la reliure de cuir, marqué d'une vouivre."

Dremed sorti du batiment, il commençait à se faire de plus en plus tard. Le temps passe vite et n'attend personne alors que l'homme est lent et qu'il attend toute sa vie. Philosophie à part... Dremed remonta la ville en évitant les rue principal.
Après trente minutes de marche, il arriva sur la route mennant à Jambfer, il devait y avoir bien une vingtaine de kilometres si on coupait tout droit, sans compter les écarts et la monté y devait y en avoir pour une bonne journée de marche, par contre en suivant la route ça prendrait certainement deux trois jours.
Mais bon tant qu'à faire autant voir si on pouvait pas trouver des indices sur la route.
Le paladin S'élança donc sur la route de Jambfer derrière un convoie qui passe par là Dans l'idée qu'il pourrait aider si besoin.

C'est ici que l'aventure commence.

Le lendemain Dremed se leva. Il repensant à son rêve.

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Le paladin se tenait devant deux Grandes silhouettes. Des statues. L'une représentant une femme en robe portant un bâton de mage, l'autre un homme en armure s'appuyant sur une hache de bataille double.
Soudain les deux statues s'étaient misent à bouger, la pierre se changeant peu à peu en chair, en tissu et en métal.
Bientôt, il ne resta des statues que deux humains s'approchant de Dremed. Le paladin tira son arme tandis que les deux humains s'élançaient vers lui, une animosité flagrante sur le visage. Dremed se baissa pour éviter un coup de hache du guerrier. Il sentit couler sur lui un liquide, en posant sa main sur son dos il put se rendre compte que c'était du sang. Le fluide vital continua de se déverser sur le prêtre-guerrier. Il se retourna pour voir un véritable colosse vert saignant de sa large plaie. Très vite le sang se mua en une sorte de graine jaune pas plus grande que la taille de l'ongle du petit doigt de Dremed.
La femme derrière lui lança un sortilège de feu et toutes les graines commencèrent à exploser formant de petits nuages, tout petits.
Dremed s'était raccroché à quelque chose pour éviter d'être emporté par toutes les explosions, il se retrouva soudain dans une forêt tenant les pattes d'un âne qui sautait d'arbre en arbre comme une grenouille l'aurait fait sur le sol.
L'âne cria... oui cria, il ne brama pas. Il venait de se prendre une roue de chariot dans la face:

"Ho c'est pas cool mec, tu m'as dévié quoi..."

Dremed demeura un instant ahurie:

"Tin quoi peut pas faire attention, t'es pas d'ici toi. Tiens tu vois le mur là ben va derrière et tu pourras sortir d'ici."

Dremed courut alors, car les deux humains étaient revenus chacun accroché aux pattes d'ânes ressemblant à celui avec lequel il était arrivé ici. Il arriva au dit mur, un espèce de carré de pierre avec un troue au milieu. Il traversa le trou.

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Voilà à quoi il venait de réfléchir, il se dit que c'était une perte de temps et que ça ne servait à rien de méditer trois jours dessus.
Et donc, il dit adieu aux nains et au cocher pour repartir de là où il était venu. Mliuej.
Raconter le voyage serait certainement une perte de temps énorme et pour le lecteur et pour le narrateur... Et c'est d'ailleurs pour ça que je vais le raconter.

Dremed courrait depuis quelques heures, dévalant la pente avec facilité. Depuis son départ à n'avait pas cessé de courir et ne savait pas comment il allait arrêter. Le vent giflait son visage à plusieurs reprises. Mais comme il courrait il pensait pouvoir arriver beaucoup plus vite que lorsqu'il était parti de la ville.
Il eut le temps de voir un groupe de brigand, de dos, en train de parler à un convoie certainement pour le piller.
Dremed tomba en plein dans les négociations et fit tomber, dans sa propre chute (-4pv), trois malandrins donnant ainsi l'avantage aux défenseurs du convoie:

"Par mille carnages ! Saleté de voleur, je savais bien que je tomberai sur des gens comme vous."

Il se releva debout sur l'un des trois hommes, sorti son arme et la leva. Il la balança de haut en bas sur le front du malandrin plaqué à terre. Celui-ci roula pour esquiver, pur réflex, sauvant ainsi sa vie et continuant à faire perdre des points de vie au paladin (-2pv). Les deux défenseurs de la carriole prirent en main leurs arbalètes et eurent le temps de tirer leur carreau avant que les brigands n'agissent. Les deux traits allèrent se planter l'un dans la roche environnante, l'autre dans le torse d'un des bandits. Sortant de l'effet de surprise, les bandits se tournèrent vers le fauteur de trouble, Dremed.
Ce dernier se releva à temps pour parer un coup de taille.
Le bandit blessé par le carreau prit son courage à deux mains et s'élança à l'assaut du convoie. Le troisième égratignât le bras droit de Dremed (-2pv).
Deux autres bandits s'élancèrent à la rescousse de leur camarade. Dremed joua de taille sur le malheureux qui avait osé le toucher, lui plantant sa hache dans la cuisse. Trois s'en prirent à Dremed, l'un d'un coup d'estoc planta sa lame dans le flanc gauche de Dremed (-7pv), les deux autres manquèrent leur cible.
Les deux arbalétriers avaient rechargé et l'un eut celui qu'il avait blessés précédemment et l'autre échoua encore une fois. Le bandit touché tomba à terre.
Dremed frappa à nouveau sa cible précédente et la décapita d'un revers de lame. Le sang jais à flot éclaboussant chaque personne autour du corps sans tête:

"Ha Ha Ha !"

L'un des deux bandits prit la fuite alors que l'autre resta impassible devant son adversaire pour lui porter un nouveau coup. Les deux autres bandits arrivant, voyant le brigand décapitait prirent la fuite à leur tour.
Il ne restait à présent que Dremed, le malandrin et le convoie. Le détrousseur hurla de rage et manqua de peu Dremed qui fit signe aux convoie de ne pas attaquer. Ceux-ci n'ùrent certainement pas compris et continuèrent à tirer quand même, la corde du premier lâcha et le second manqua encore sa cible. Dremed soupira et tailla à nouveau son adversaire qui, en essayant de parer, trébuchât maladroitement. Dremed en profita pour l'attaquer à nouveau, le ratant une première fois et la seconde perçant l'armure et atteignant le coeur de l'ennemi.
Mis quelque peu à mal, Dremed se laissa tomber par terre examinant sa plaie sur son flan gauche:

"Venez m'aider !"

Personne ne sortit de la caravane.

"J'ai besoin de soin !"

Toujours personne. Dremed ne pouvait pas compter non plus sur lui-même, il n'avait jamais appris à soigner et se jura que s'il en ressortait il irait dessuite acheter un livre expliquant l'usage des premiers soins. Mais pour l'instant il devait se tirer de ce problème:

"Bon sang, si vous ne sortez pas je vous promets de vous maudire sur cent générations, je vous promets que je reviendrai pour bouffer vos entrailles et après vous arracher les yeux !"

La porte de la caravane s'ouvrit, une jeune donzelle en sortie. Elle s'avança vers le paladin couvert de sang, elle déglutit en approchant de la scène du combat. Elle déchira un pans de sa robe et le mit en compresse sur la plaie du paladin. Elle était rousse, des yeux verts et des joue couvertes de tache de rousseur. Elle n'était pas laide et Dremed sentit des picotements parcourant son corps. Il savait ce que cela voulait dire et ne s'y attarda pas, il rejeta ses pensées et se concentra sur la blessure. Il attendit que la femme est fini:

"Quel est ton nom ?"

"Je m'appelle Ulrika. Et vous ?"

Dremed hésita à donner son vrai nom, il ne voulait pas mentir à cette jeune fille, mais en même temps l'épargner du danger:

"Je me nomme Wolfgang Bloodax."

Il se releva, tendit cinq pièces d'or à la jeune fille:

"Pour la robe."

Il lui sourit puis passa son chemin vers Mliuej. Il se retourna et demanda:

"Vous allez vers où ?"

"À Birtek."

"Allors bon voyage."

Il quitta ainsi ces gens fraichement rencontré en bénissant les femmes qui répondent à l'appel du blessés.
Il revint tout de même en arrière pour fouiller les cadavres. La caravane était loin à présent et personne ne le dérangerait dans sa fouille. Il trouva donc sur les trois corps restant:
-19 pièces d'or,
-3 vestes en toile renforcée, toutes troué,
-3 rapières à une main perrave,
- 3 couteaux de qualités.
Il prit les trois couteaux, une des rapières, laissa les vestes et plaça les corps des défunts sur le bord de la route. Il plaça dans leur poche deux pièces d'or chacun puis poursuivit sa route vers la cité de la bière, il n'était plus très loin en plus.
Le reste du voyage se déroula sans ombrage. Quand il arriva à proximité de la ville, il fit le tour pour passer devant la rivière, il s'en approcha pour laver le sang qui le couvrait, il retira la compresse de la fille rousse pour voir sa plaie, celle-ci était pratiquement refermé de l'extérieur, certainement dû au démon en lui, il le guérissait en apparence pour éviter les hémorragies, mais la vie était toujours perdue et Dremed avait tout de même besoin de repos pour récupérer de cette épreuve.
Il entra dans la ville, la nuit tombante couvrit son arrivée et il put rentrer chez son commanditaire, il mit rapidement le tissu de la fille dans sa botte et frappa à la porte.
Flebotum lui ouvrit:

"Alors ?"

Dremed sortit le livre de son sac:

"Parfait, bon travail. Ca devait être simple non ?"

Dremed ne répondit pas. Il se contenta de fixer intensemment le livre comme s'il allait se mettre à courir, après des secondes interminables il dit:

"J'ai rencontré un liche incomplet et une vampire, ensuite un groupe de brigand attaquant un convoie."

"Tu as l'air de t'en être bien tiré. Sauf que l'on dit une liche et pas un liche, c'est toujours au féminin."

Dremed grogna et commença à se masser le ventre, il sentait encore la pointe de l'épée pénétrer sa chair:

"J'ai trouvé quelque truc dans la tanière de la liche, je vous montrerai ça plus tard, pour l'instant j'ai besoin de repos."

Il monta à l'étage et s'affala sur le lit de la chambre d'ami, la nuit la plus noire se fit ne laissant que la lumière d'une bougie éclairant le rez de chaussé.