le feu maudit et l' autel de Kornettoh

Après quelques jours marche Bagloc arriva enfin à la forêt de Schlipak avec la tête emplie de questions auxquelles il n'avait put trouver de réponse durant ce long voyage.

Pourquoi Couenn' l'envoyait en plein territoire elfe? Pourquoi le temple d'une divinité maléfique devait forcément se trouver à 400 lieues du plus proche village de pécores? Pourquoi personne n'y avait jamais foutu les pieds? Qui l'avait bâti? Et pourquoi? Trouverait il la richesse ou la mort? Pourrait il faire face à Cromm? Y a t'il une fin à cette énumération stupide? Et bien d'autres encore.

Tous les actes de sa courte vie le menaient immanquablement à l'instant présent : sa première quête avec un but réel et des monstres à tuer mais en sus de cela toutes cette histoire devait se dérouler dans un temple du mal.

*tin encore la chance!*

Se ravisant il décida de méditer une heure afin de se libérer l'esprit, il était en effet tout à fait hors de question qu'il pénètre dans ce haut lieu des maléfices en tout genres et qu'il affronte des monstres avec l'esprit occupé par des questions stupides.
Après cette pause méditative et salutaire il se décida à entrer dans le vif du sujet et se prépara à pénétrer dans le temple. Il vérifia tout d'abord que son équipement était complet, l'épée de Couenn',le bout de poutre avec le feu maudit.

*Ok tout est complet je peux y aller*

Il rechercha tout de même les divers pièges autour du temple avant de risquer sa peau

[hrp]Faut il que je lance les dés? combien de fois? ...[/hrp]

[Yaaaaaaaaa Non, les dés, c'est moi qui les lance!]

Tu vas pour entrer dans la crypte... La porte est grande ouverte, et tu ne voies aucun piège. De faibles ouvertures rendent la pénombre de l'intérieur du temple un peu moins impénétrable, et ainsi, tu distingues au bout un grand parallélépipède rectangle blanc, presque scintillant. Il n'y a pas âme qui vive, et le silence est étouffant, même le vent ne fait pas bruisser de feuilles dans les parages...

[hrp]Tu ne m'as pas mis mon épée[/hrp]

Cela faisait plusieurs jours que Bagloc étudiait le sanctuaire à la recherche de pièges et de créatures maléfiques en vain. Ainsi il décida d'entrer respectueusement (en rampant presque) afin de ne pas irriter la divinité du lieu, et de s'approcher de l'autel pour y déposer le feu maudit qui brulait la poutre devenue une minuscule brindille

*eh ben il était temps que je la dépose un peu plus et je me cramait les pattes*

[pas besoin de l'épée, je sais que tu l'as ^^]

En posant le feu maudit sur l'autel, une détonation survient, et derrière toi apparaît un escalier droit qui descend dans les entrailles de la terre. Tu n'en vois pas le bout.

[arf ok je ne savais pas]

Bagloc sursaute en entendant un bruit sec derrière lui, puis reprenant ses esprits se décide à s'engager prudemment dans cet escalier.

*tin on se croirait dans le cul d'un orque on voit pas à deux mètres et puis j'ai pas envie de me battre dans un couloir ce serait la merde, faut espérer que j'arrive dans une pièce spacieuse.*

Au fond de l'escalier, tu te heurtes à une porte. Il y a une torche au mur, mais éteinte.

[avant de descendre en zone inconnue, tu devrais tenter de percevoir les pièges: même si ce n'est qu'une marche glissante, ça peut faire mal.]

"aie! putain mais c'est quoi encore? Tiens c'est en bois on dirait une porte, mais ou que c'est qu'elle est la poignée? Fais chier il fait trop sombre ah tiens j'ai senti un machin sur le mur c'est quoi tiens un bout de bois, ah non ça sent l'huile ça doit être une torche bon ben je vais remonter avec chercher de quoi l'allumer avec un peu de chance il restera du feu maudit sur l'autel."

Se faisant Bagloc se saisit de la torche et entame sa remontée vers la salle de l'autel. Bien que connaissant l'escalier il prit bien garde à la 5ème marche qui lui avait semblé instable lors de sa descente, en effet celle ci s'effondra au moment où il l'effleura du pied.

"Et merde saloperie de marche! Bon c'est pas le tout mais il me faut du feu."

Et il reprit sa lente ascension vers la salle. Une fois arrivé il s'approcha de l'autel pour allumer la torche.

[s'engager prudemment ça ne correspond pas à un jet de détection des pièges? Bon pas grave je ferais gaffe à l'avenir.]

[s'engager prudemment correspond à détecter les pièges, effectivement, dsl j'avail mal vu.]

Tu remontes sans problème et allume la torche que tu tiens.

[ne tiens pas compte du deuxième mp et merci]

Après avoir allumé sa torche Bagloc entame de nouveaux sa descente dans les ténèbres de l'escalier, toujours descendu très prudemment. Grâce à la lueur du feu maudit il remarque qu'une forme qu'il n'avait put discerner dans l'obscurité est en fait un coffret en bois sur une étagère dans l'escalier.

*Tiens est ce que pour une fois j'aurais un soupçon de chance? Ou est-ce juste un piège bon déjà on va essayer de l'attraper et puis je regarderais si je vois un truc pas normal.*

Tout d'abord le barbare s'assure de la solidité du sol et de l'étagère puis fait un petit saut sur place dans l'espoir d'atteindre le coffret situé sur la plus haute planche de l'étagère (environ 2m12 du sol)

[de quoi tu parles? Je n'ai pas parlé de coffret ni d'étagère il me semble... Donc, ces objets n'existent pas.]

[arf je pensais pouvoir faire une petite incartade mais bon passons, je reprends après avoir allumer la torche avec le feu maudit.]

Après avoir allumé sa torche Bagloc entame de nouveaux sa descente dans les ténèbres de l'escalier, toujours descendu très prudemment. Arrivé devant la porte il entreprend de l'examiner à la recherche d'éventuels pièges.

[dé] ... 16! Raté!

Tu ne remarques aucun piège....

[tu ne sais pas que ton jet est loupé]

tente de tirer la porte

tente de mettre une baffe

[mé euh]

[il a raison, même en aventure on doit pas faire du RP de 3 mots. Tu as toujours quelque chose à dire d'intéressant, je crois.]

La porte tremble, et s'ouvre avec peine. Derrière...? une grande salle. un créature peut-être belliqueuse, mais elle ne t'as pas vu. Tu la distingue mal: c'est peut-être un gob'...

[au fait, y'a une poignée, mais pas de serrure, et tu voyais les gonds]

Bagloc pense d'abord que la créature l'a repéré.
Puis devant le peu de réactivité de la bestiole il se décide à l'attaquer comme un lâche (afin d'augmenter ces chances de réussite).
Cependant avant de se lancer dans une entreprise aussi hasardeuse, il repose la torche à sa place sur le mur (ça pourrait gêner dans le combat) puis dégaine son épée, avance en rampant, en silence, vers la créature.

Arrivé à proximité de la créature il se relève et se jette sur la bestiole d'un seul mouvement. Le moment du combat tant attendu est enfin venu, à ce moment son esprit est clair, il ne pense qu'à une chose : tuer la créature ; et pour cela il est prêt à se repousser ses limites, il sait qu'il peut gagner, non il sait qu'il va gagner, cette bestiole ne lui échappera pas, c'est impossible qu'il perde un combat.

C'est fort de toutes ces convictions qu'il tente de la trancher en deux au niveau de la taille.

"YA-HA"

[HRP]je sais que c'était un peu court mais bon c'était une redite du précédent alors je n'avais pas grand chose à dire...
Sinon le cri de guerre est pas super impressionnant mais c'est une référence à un super manga reconnaitront ceux qui peuvent.[/HRP]

Tu reposes la torche contre le mur... Puis tu t'avances, en rampant. A ce moment précis, la créature se retourne et te saute dessus. Ton épée est dégainée.

Tu as plusieurs possibilités:

Esquiver en roulant d'un côté
mettre ton épée comme une pique pour que peut-être la créature s'embroche dessus
te retourner
Faire le mort
...
...

*Quoi? Ce machin m'a repéré? Bon tanpis je roule sur le coté et je me relève après j'aurais l'avantage de la taille il est pas bien grand. Allez Han! roulade, puis debout.*

"Allez viens maintenant saleté de bestiole! Je t'attends!"

Tu roules du côté gauche... et... [dé]... la créature te rate.

Tu te relèves, pendant ce temps elle t'attaque.

[dé] Tu esquives!

Tu frappes! [dé]... 6 dégâts!!

A elle maintenant. [dé] touché! Elle t'inflige 3 dégâts.

Tu ripostes tout de suite... [dé]... Coup critique!!

14 dégâts, et elle meurt! C'était visiblement un gob.

*pfiou ça y est je l'ai eus!*

Bagloc après avoir dégommé le gob' reprend son souffle il décide de récupérer quelques force en mangeant un morceau, toutefois il s'aperçoit vite qu'il à totalement oublié de faire des provisions. Une seule solution s'offre à lui bouffer du gobelin, ainsi après avoir fouillé la bestiole, et s'être approprié ses possessions terrestres ; il entreprend de la faire cuir sur le feu maudit et en mange un bout.

*Finalement c'est pas si dégueu que ça en avait l'air, on dirait du poulet faisandé, le même que celui que faisait grand mère!*

Son festin (peut on seulement employer ce terme, dans pareil situation lorsque l'on est ni un ogre, ni un troll ?) achevé et ses forces recouvrées le barbare entreprit l'exploration de la pièce tout en demeurant aux aguets afin d'éviter pièges et attaques surprises.

Rien de particulier dans la pièce, une pièce entièrement circulaire, avec plein de jolis crânes gravés sur les murs.

Sinon, rien.

Ah, si, une porte au fond. Sans poignée ni serrure.

*hé mais y a rien dans cette salle c'est pourave!
Ah si y a une porte bon ben je crois que j'ai pas le choix on va voir ça de plus prés j'ai pas envie qu'elle me pète à la g*****.
Alors pas de poignée, pas de serrure, je vois pas de gond non plus, bon ben cherchons les pièges. Raaaah et puis j'aime pas ça je suis pas un voleur non plus, alors la porte est en bois, enfin on dirait enfin je sais pas, fait sombre en même temps c'est pas simple.
Ah mais je suis con y a un moyen tout simple de voir si la porte est
piégée.*

Une idée lumineuse (enfin une idée normale, c'est pas un génie non plus) ayant manifestement germée dans le cerveau atrophié de la brute, elle retourne vers les restes du gobelin, ramasse quelque chose puis va se placer en face de la porte le long du mur opposé.

*Bon ben y a plus qu'a espérer que ça marche.*

Il prend ensuite la position d'un lanceur de poids, tous les muscles de son corps se tendent, le mouvement est parfait, sa respiration est calme, puis tel un arc il envoie son projectile (le crâne du gob' en l'occurrence) en direction de la porte ;
le geste est accompagné du cri de guerre transmis de père en fils depuis 36 générations.

"xrept'zmarzbetsky!" (prononcez xrept'zmarzbetsky, ou plutôt hurlez-le)

A chaque fois que Bagloc devait faire quelque chose qui lui rappelait son clan, ce mot résonnait jusqu'au tréfonds de son être, il montait de ses tripes et lui retournait la tête.
Son origine est incertaine mais il semblerait qu'il s'agisse du cri d'agonie d'un vampire tué par le fondateur du clan.
En même temps l'histoire d'un clan se perd nécessairement dans les brumes de l'inconscient collectif puisque les barbares attachent peu de poids au passé et à l'écriture d'où la transmission orale du savoir et la modification de la prononciation.

*Tin comment c'est chiant à prononcer.*

Si à ce moment précis Bagloc c'était senti obligé de le pousser c'est parce que le lancer de poids est une tradition séculaire dans sa tribu, chaque enfant se doit d'y exceller, sans quoi il servira lui-même de projectile à son père.

[HRP]Tout ça pour une vacherie de porte! En même temps ça m'a permis de faire avancer l'histoire personnelle de mon personnage[/HRP]

[j'ai l'impression que c'est la deuxième fois que je réponds ici... rhaaaa mémoire, mémoire, as-tu des trous?]

Au contact du crâne, des lettres argentées apparaissent sur la porte, par magie, sans doute.

Il est écrit :

J'ai beau etre gracieux, rapide et courageux, La plus grande peur des nombreux compagnons que je sert
Est que je glisse dans les profondeurs noires, humides et froides D'un oubli sans consistance.

[merci de la réponse mais pourquoi tant de haine? Pourquoi torturer un gentil économiste avec des énigmes pleines de mots XD]

*Oh! c'est joli et en plus ça brille mais c'est quoi ce machin? ah tiens y a des mots. Alors qu'est ce qui est écrit?*

Le barbare qui sait à peine lire, décrypte à grand peine les mots, puis au bout d'une demi heure de lecture découvre avec horreur qu'il s'agit d'une énigme et la consternation, damnation et troll en pyjama rose à poids bleus : tous les maux du monde qui s'abattent sur Bagloc simultanément.

*A la vache c'est une saloperie d'énigme!*

"Alors :
J'ai beau être gracieux, rapide et courageux, La plus grande peur des nombreux compagnons que je sert
Est que je glisse dans les profondeurs noires, humides et froides D'un oubli sans consistance."

*je vois pas bien ce que ça peut être surement une énigme d'elfe*

"j'ai pas droit à un indice?"

Devant le silence religieux troublé uniquement par l' écho de sa voie, il comprend malgré sa stupidité que visiblement non il n'y a pas d'indice. Il se décide alors à tenter un truc au hasard : il prononce d'une manière forte et clairement audible le premier mot qui lui passe par la tête.

"Cheval"