[Aventure] Mliuej, cité de la bière ... et des rencontres.

PoC alias Monsieur-je-sais-tout a écrit:

Il n’est pas d’endroit en Terre de Fangh proposant plus de variétés de bières que cette ville.
Mliuej est une ville assez importante, nichée à la base des montagnes du Nord et arrosée de plusieurs sources menant au fleuve Elibed. Le terrain aux alentours, extrêmement fertile, est dédié à la culture de houblon, de malt, de céréales et de fruits servant à fabriquer plus de 500 variétés de bières. La configuration même de la ville est assez étrange : le centre est presque complètement constitué de tavernes, la basse ville contient les habitations, et la périphérie héberge les brasseries. Dans la banlieue, on trouve les fermes exploitant les plantations.
Les habitants sont assez curieux, car ils se livrent quotidiennement à un étrange manège. Partant des habitations le matin, ils travaillent dans les brasseries, puis vont à midi hanter les tavernes, avant de repartir travailler. Le soir, ils reviennent dans les tavernes, et ainsi de suite, consommant alors les produits qu’ils fabriquent dans la journée. Ces processions à heures fixes donnent lieu à de véritables "bouchons" de badauds à demi ivres, raison pour laquelle les rues principales sont larges et bien dégagées.
La ville doit produire énormément afin de pouvoir exporter, considérant la consommation des habitants. Les Nains vivant sous les montagnes un peu plus haut, et viennent plusieurs fois par an faire leurs stocks (en profitant pour visiter les tavernes), sachant aussi qu’à Mliuej on ne refuse pas de servir un Nain, comme ça peut être le cas dans certaines villes aux lois étranges. Des bateaux fluviaux partent chaque semaine pour emporter les bières les plus fines vers Glargh, où à lieu jour et nuit une grande foire proposant tous les produits de la terre de Fangh.
Il existe une légende concernant le nom de la ville et sa consonnance étrange. En effet, il fut répertorié par Ouarge Gutten, un cartographe voyageur qui avait passé la nuit sur place. A l’époque ce n’était qu’un village blotti autour de deux ou trois brasseries, et Gutten avait tenté en vain de comprendre le baragouin des habitants, lorsqu’il les interrogeait à la taverne pour savoir quel était le nom de ce village si accueillant. Gutten devait choisir entre EKduje, Arhghwhah, Mliueukjeu, Jaeivacjemenzoif et Bouztoijavévomirrh et finalement apposa "Mliuej" sur son registre (afin que le nom soit à peu près lisible).
On a de fortes chances de rencontrer des Nains à Mliuej et d'acheter du matériel fabriqué par les Nains. Ils sont très appréciés et respectés dans cette ville, car ils sont bon clients pour les brasseurs.

Mliuej ... cité de la bière. Qui dit bière dit taverne. Qui dit tavernes dit beuverie. Qui dit beuverie dit rencontres. Qui dit rencontres dit LA FERME !

Marchant avec sérieux dans l'Avenue d'Odilderay, Modimus contemplait la cité qu'il voyait pour la première fois. Chose étonnante : aucun des habitants ne le dévisageait du regard, s'étonnant simplement que le Nain ne soit pas accompagné. Faudrait-il tenir en compte que les ¾ étaient déjà bourrés pour répondre à cette bizarrerie ? Sûrement pas : l'ex-roi aperçut bientôt d'autres frères de race, en train de charger une énorme charrette remplie de plusieurs tonneaux, tout l'attirail étant tiré par deux poneys aussi mous qu'endurants et laineux.

Il avait à peine seulement croisé 7 tavernes et 2 auberges qu'il commença à avoir soif. Il regarda alors autour de lui. Un petit panneau indiquait : Place Bouchon. Deux auberges s'offrait à lui : le Temple de la Bière et les 16 Choppines. Étant plutôt d'une nature plus curieuses que pieuse, il se dirigea vers le second établissement.

Un brouhaha insensé de rires, de chants et d'alcool envahissait une large pièce parsemées de tables rondes, plus basses que d'habitude (afin d'accueillir toutes les races) et pas moins de 3 serveurs qui se tenaient prêt à fournir les habitués.

Choisissant une table à l'écart, il alla alors commander une demi douzaine de pintes différentes, avec une totale confiance dans le choix du barman. Après quelques secondes de patience, il prit alors 3 choppes dans chaque main, puis alla s'installer à l'endroit qu'il s'était convenu.

Il sirota alors avec délice la première. Une brune d'un qualité impensable. On pouvait sentir le houblon rien qu'en penchant les narines. Un régal.

Modimus se rendit alors compte qu'il avait bien plus soif qu'il ne l'avait estimé ...

Goudwin marchait dans les rues de Miluej, espérant trouver une taverne qui ne soit pas totalement remplie par les nains, les habitués, les alcolos, les amoureux transis et les marchands ruinées.
Il arriva près d'un établissement imposant qui se nommait les 16 Choppines.
Il remarqua en passant la porte de la taverne qu'une table était occupé uniquement par un nain avec 3 chopes dans chaque mains qui ressemblait plus à un aventurier cherchant du travail qu'un buveur habitué.

Goudwin s'avança vers le tablé et salua le petit être en renversant le capuche de sa tunique rouge pourpre en arrière.

"Salutation nain. Est-tu là pour trouver des compagnons pour une quête? Car je cherche une compagnie d'aventurier à rejoindre pour commencer l'aventure."
Goudwin attendit que le nain finisse sa 4ème chope. *Bon dieu mais il boit vite le bougre.*

« Ah qwé ? Dizous sekon sipé ... »

C'est sur cette phrase prononcé avec une haleine légèrement alcoolisée que Modimus quitta la table, se dirigea vers l'arrière-fond, laissant la quatrième pinte à moitiée consommées sur la table, devant un jeune mago en puissance.

Il revint quelques minutes plus tard, apparemment plus apte à la discussion. Godwin put alors l'observer de toute sa hauteur. Un corps massif pour un nain plus haut que la moyenne, des allures nobles, une longue barbe imposante et bien touffue, une armure quelconque, aucun casque, laissant aperçevoir un crâne ornée d'un début de couette postée dans son dos. Son visage semblait jeune, mais il émanait de lui l'expérience de toute une vie. A sa taille était postée un marteau, et une autre arme se devinait, enceinturée à l'arrière.

« Par les Titans ! Cela faisait bien trop longtemps que je n'avais pas picolé un bon coup ! *S'en suivit un rôt magistral.* Qui est-tu donc, jeune humain ? As-tu soif ? »

Goudwin regarda le nain qui exprimait une envie à peine camouflée de montrer qu'il était plus grand que la plus part de ses congénères. Il se releva afin de montrer au nain qu'il était facile de paraître plus imposant debout.

Goudwin portait un grand manteau rouge pourpre. Sur sa capuche, on pouvait voir des écritures dorées qui semblaient assez compliqué à traduire. Ses cheveux et ses yeux allaient vert le rouge feu, montrant son origine des terres ardentes du sud.
De longues manche cachaient ses mains.

Il prit la parole: "Je m'appelle Goudwin Fou-le-feu. Vois tu nain, je suis un mage de feu qui cherche à rejoindre une compagnie d'aventuriers afin de remplir quelques travaux. Voyager seul n'est pas de bonne augure, surtout en terre de Fangh. Je suis un spécialiste dans la magie pyrotechnique et je ne suis un de ses froussards qui se tire à la première occasion quand le danger vient. Je peut également traduire quelques langue ancienne et je connais pas mal de choses à savoir sur les donjons." Il se tût un instant, puis repris: "Et toi nain, quels sont tes talents?"

~ Il me plaît bien, ce petit ... malgré une tendance à toujours vouloir accélérer les choses ... ça en devient presque suspect. ~

Modimus se rassit à table, invitant d'un geste à son interlocuteur de faire de même. Il empoigna alors de sa grosse poigne la cinquième bière de la soirée. Les discussions pouvaient s'entamer. Après avoir écouté la description autobiographique du magot, le nain prit une bonne gorgée, finissant entièrement la pinte prise quelques secondes plus tôt.

« Moi ? Eh bien ... J'ai un certain don pour la stratégie, je peux tanker facilement, j'encaisse, je prépare puis j’exécute. Les combos masse 2m/ hache 2m sont très efficaces pour ce genre de perspective. »

Il désigna du regard son dos, puis prit la dernière chopine qui avait résisté à sa soif.

« D'ailleurs, je sais pas comment tu pourrais deviner que je suis en quête d'aventures, tu dois être un fin observateur. »

Tandis qu'il finissait cul sec le liquide, avalant gorgée par gorgée, assourdie par le brouhaha ambiant, un tabouret vint s'éclater sur un mur proche.

~ Une bagarre en perspective ? ~

Les intuitions nanesques ont toujours été d'une rare certitude. En effet, quelques secondes après, un premier pain fut distribué, suivi de près par une myriade de châtaignes, tandis qu'aux alentours salade de gnons et ribambelle de poings étaient gratuitement distribués à tout va.


Modimus posa alors son verre sur la table, puis sauta sur cette dernière, les choppes vides tournant sur elle-même au vu du choc. Il se mit à genoux pour être à hauteur de visage de Goudwin, puis il déclara.

« Je file calmer ces avortons. On n'oserait se battre dans une taverne. »

Il se retourna alors dans un mouvement sec, prit appui sur la table, et avant de sauter sur le malheureux ivrogne qui passait à portée, s'écria :

« Et appelle-moi Modimus ! »

Sans sortir ses armes, se servant uniquement de ses robustes bras, Modimus assomma plusieurs humains, avant d'être rejoints par des frères de race qui -ayant entendu la bagarre du dehors- furent ravis d'y participer. Déjà plusieurs corps jonchés inconscients sur le sol, ramenés vers la sortie par les moins bagarreurs de la soirée. Les tables avaient été rapidement écartées du centre, et une vingtaine d'humains se cognaient entre eux et avec une demi-douzaine de représentants des montagnes. Tandis que la bataille avait déjà commencé depuis plusieurs secondes, un humain vint s'approcher de Goudwin, d’environ 1m72, apparemment un habitant de la cité, couvertes de bleux et d'un oeil au beurre noir. En voyant son congénère mage, et embrumé par l'alcool et la frénésie récemment quittée, il se mit à lever les poings.

« Qu'est-k'ya ? Tu m'cherches ? »

Goudwin, que les bagarres entre buveurs n'intéressait pas vraiment, et avaient tendance à l'énerver et à le rendre encore plus dangereux qu'un barbare ivrogne en mode berzerk, poussât un long soupir puis tandis son bras la paume de la main en avant vers l'humain à moitié ivre. Celui se demanda se que son "provocateur" faisait: "Mais bon Dieu, hips... Quesque tu fou... hips, vient te battre raclure!"

La dernière insulte et le tapage ambiant eurent raison du calme du mage qui prononçât quelques paroles bizarres puis soudain, un éclair luisant jaillit de sa main et alla s'éclater sur la figure de son interlocuteur. "Haaaaaa! Sa brûle! Sa brûle!" L'ivrogne alla se jeter par la fenêtre la plus proche et tomba au font d'une bassine d'eau réserver au chevaux.

Puis Goudwin, qui voulais conclure avec Modimus sur leur engagement, s'avança, brandit ses deux mains vers le tas de pieds, de poings et de sang giclant, prononça une autre phrase incompréhensible.
Un immense boule de feu se forma à ses mains. Il la stabilisa puis la pointa vers le tas d'ivrognes et la relâcha. La boule de feu alla s'éclater sur le groupe et une immense lumière apparu. Il s'en suivie alors une odeur âcre et forte d'alcool à 180 degrés.

"C'est bon on peut être au calme maintenant?!" Le silence fût total.

La bagarre allait bon train, lorsqu'un couillu décida d'aller chercher des noises à une personne extérieure. Modimus le vit se diriger vers Goudwin, mais pensa qu'il arriverait bien à s'en débarrasser seul.

~ Après, tout, cela me montrera s'il sait rester vigilant ... ~

Une odeur de brûlé lui titilla les narines. Quelque chose n'allait pas. Il finit son adversaire par un splendide crochet du droit, puis s'en retourna vers le jeune pyromancien. Pyromancien ? Pyromane aurait été approprié : tandis que le malheureux alla fracasser la fenêtre la plus proche, ses vêtements commençant à s'embraser de manière exponentielle, le nain aperçut un humain largement plus dangereux pour sa nouvelle connaissance. Il commença à se diriger vers le magot lorsqu'il le vit dresser la main, bien ouverte, vers le lieu de la bagarre et ouvrit la bouche.

Modimus connaissait cette position. Une invocation. Craignant rapidement que toute la taverne vienne chercher des comptes au jeune humain, il dégagea rapidement son marteau, l'empoigna avec ses deux mains, et -s'appuyant fermement sur ses positions- souleva l'arme en l'air puis le laissa retomber tandis qu'il commençait à ressentir la chaleur sur son teint alcoolisé.

Un gigantesque lumière s'en suivit, et pendant qu'un brouillard fin se dissipait à partir du centre de la pièce, Goudwin demanda si on pouvait être plus calme. Le silence était total, et toute l'assemblée avait été stoppée dans leurs actions respectives, quelque uns ayant trébuchés suite au souffle de l'explosion. Le silence était total.

Situé tel un rempart entre le magicien et les ex-bagarreurs, Modimus se tenait noblement, la main droite posée sur le manche de son marteau posé verticalement, le fer -encore rougi par les flammes- à même le sol. Il regardait d'un oeil sévère les deux humains. L'un inconnu, l'autre qui avait failli être responsable d'une lutte armée où il aurait pu perdre la vie.

~ Un jeunot à peine sorti de l'Université, avec des idées toutes faites, et qui ignorent encore tout du monde extérieur ... et un homme qui cherche à faire ses armes. Voilà donc ce que Morogh me réserve ? ~

Il expira alors, les yeux fermés, dans un long soupir, balança un instant la tête de gauche à droite, et inversement, puis se tourna vers les congénères de baston.

« Je crois que certains n'apprécient pas le calme d'une bonne bagarre ! A croire qu'il y en a toujours une à la clé lorsque l'alcool coule à flots. »

La majorité de la pièce se remémorant alors des breuvages ingurgitées ces dernières heures, chacun d'eux eu un sourire en lèvre, et parfois rirent un bon coup, enhardi par les vapeurs de bière. Sans qu'il y ait besoin d'autre discours, chacun s'accorda que l'on devrait faire la revanche, les humains félicitant les nains pour leur poigne, les nains ... bah demandant en échange de se faire payer une pinte avant de reprendre la route.

Modimus se tourna alors, échangeant des sourires avec les visages qu'il croyait, vers la table d'où s'était dressé Goudwin. Il adressa un geste de la tête à Dremed vers la tablée, l'invitant à le rejoindre. Il poussa d'ailleurs du pied un tabouret resté caché sous la table afin de faire une place au paladin.

« On peut pas dire que vous soyez dans la subtilité, Goudwin. Je commence à comprendre pourquoi on vous a donné ce surnom. Alors, expliquez-moi plus en détail pourquoi être venu à ma rencontre. Je me demande comment un magot s'est retrouvé à Mliuej sans savoir que les bagarres de tavernes y étaient fréquentes et appréciées des habitants ... »

Goudwin regarda les derniers buveurs se rasoir. Il remarqua 2 hommes et un nain qui le regardaient, puis ceci se retournèrent, se disant qu'il valait mieux ne pas provoquer le jeune mage, qui était tout de même passé à 2 doigts de tous les maté en un seul coup si l'imposant nain ne c'était pas interposé contre la boule de feu qu'il avait envoyer.

Goudwin se rassit et prit la parole, saluant au passage le paladin qui s'était joint à leur tablé: "Navré d'avoir dût en arrivé là, mais je n'aime pas être déranger quand je négocie une affaire. Quoique je ne serait peut être pas intervenue SI L'AUTRE IMBÉCILE NE S'ÉTAIT ATTAQUER À MOI." Sur ce dernier haussement de voie, Goudwin tourna la tête et foudroya de son regard flamboyant l'ivrogne qu'il l'avait provoqué quelques secondes plus tôt. Celui-ci, qui visiblement ne comptait pas en rester sur son humiliation précédente, rangea la dague qu'il avait sortit de son fourreau et préféra, en tirant un sourire un peut forcé, retourner au comptoir, payer sa chopine et s'enfuir sans demander son reste.

"Pour en revenir la subtilité, ne t'inquiète pas, je suis capable de plus de finesse que ce que je t'ai montrer. Et si cela t'inquiète, le jeune mage prononça cette phrase comme si il avait lût dans les pensés du nain, je ne suis pas l'un de ces crétins de mage qui sortent des universités de magie. J'ai appris à combattre avec mes paires dans la nature et je savais quelles étaient les amours pour la baston à Miluej." Sur ces dernières paroles, il pointa du doigt une taverne situé de l'autre côté de la rue nommé 'Le Temple de la Bière' d'où sortait une épaisse fumée, comme si quelqu'un avait fichu le feu au bâtiment, ce qui visiblement était le cas, vu le regard amusé de Goudwin. "Ne t'inquiète pas Modimus, je ne suis pas un pyromane en puissance. Si je suis venue te voir toi, c'est parce que d'une part j'ai entendue parler de toi, *Pas forcément en bien.* pensa le mage, et parce que tu à plus l'apparence d'un aventurier expérimenté que d'un quelconque mercenaire venue claqué sa paye dans du vin."

Un nouveau silence s'installa.

[pas avoir temps poster vous continuer jusqu'à ce que moi pouvoir répondre.]

Le nain regardait le jeune pyromancien les coudes sur la table, le nez savamment placé sur les mains jointes, tout le reste de son corps immobile, ses yeux clignotant rarement pour prévenir que l’intéressé était toujours en vie.

~ J'ai l'impression que je vais l'apprécier ce petit ... je viens de me rendre compte qu'on se tutoyait déjà ... l'alcool ? ~

Lorsque Goudwin cria à l'autre imbécile qui avait eu l'audace de venir chercher querelle, Modimus ne détourna même pas le regard vers le bougre, qui partit de la taverne en ruminant.

~ En tout cas j'ai encore du boulot à faire si je veux qu'il évite les ennuis ... ~

Une fois ses raisons données, Modimus ferma les yeux, laissant place à la réflexion.

~ Puis-je lui faire confiance ? Pas encore. Il semble encore jeune. Venir dans cette taverne était une bonne idée. Il semble trop sûr de lui, toujours direct ... Et ce paladin alors ? Bah, s'il veut garder le silence pour l'instant je ne lui en tiendrais pas rigueur. Bonne initiative par ailleurs. Il écoute avant de parler, donc il ne prend pas la parole pour rien. Ce n'est pas un de ces barbares avec une foi sans faille mais pas de cervelle pour en comprendre le sens. ~

Puis il rouvrit les yeux et, décroisant les bras, il prit de sa main gauche la hache qui trônait dans son dos et l'étala sur sa table dans un fracas non négligeable.

« On va voir si tu sais être plus subtil. Dis-moi quel est cet instrument. »

De manufacture naine, l'arme semblait n'avoir que peu servi récemment, mais gardait cependant des traces d'usures. Le manche avait gardé un bel aspect, le bois d'ébène n'étant qu'entaillée que légèrement et par peu d'endroits. Chaque côté de l'arme était parfaitement symétrique, et chaque face semblait tout aussi tranchant que sa voisine ...

Goudwin regarda l'objet un instant. *Non mais attend, il me prend vraiment pour un con là. Comme-ci je ne savais pas se qu'était une hache. À moins qu'il ne veuille que je lui parle en détails de celle-ci. Dans ce cas, là je ne peut vraiment pas lui répondre, je n'y connaît rien en hache, à part la Durandil que ce crétin de nain de la compagnie de machin chose s'amusait à balancer sur un clébard l'autre jours à Tourne-Porc.*

Goudwin savait qu'il avait dût paraître un peut trop sûr de lui après la bataille. Il décida de montrer à Modimus qu'il n'était pas pour autant un frimeur de première. *Bon bein temps-pi, je ne sais pas, je ne sais pas, j'ai jamais dît que j'étais la science infuse non plus.*

Il répondît: "À première c'est une hache naine venant de la citée de Miluej mais si tu me demande plus de détails, je t'avoue humblement que je ne suis pas un fin connaisseur en hache."

Il attendit une réponse.

Après avoir attendu une quelconque réponse, Modimus finit par lâcher :

« Hmmm ... très bien, je vois. »

C'est sur cette interro-surprise, que le paladin daigna enfin prendre la parole, laissant entrevoir sa connaissance des armes. Il n'essaya pas de cacher le fond de ses pensées, et analysa le statut actuel de Modimus grâce à d'infimes détails. Lorsqu'il lui posa la question, le nain le regarda puis, continuant le fixer, rangea l'arme dans son étui en répondant :

« Ainsi donc, vous êtes tous les deux à la recherche d'aventure ? Pourquoi ? Je ne chercherais pas à le savoir, du moins pas maintenant. N'espérez pas de moi de fonder une compagnie, j'ai bien d'autres soucis en tête, mais j'accepte de vous épauler. J'aurais d'ailleurs bien besoin d'aide pour ce qui m'attend. »

~ Mais sont-il prêts ? Ne prenons pas de risques, ne les embarquons pas dans une histoire qui les dépasse ... ~

Il se leva soudain de table, puis se dirigea vers le tavernier, sans expliquer son départ. Il revint quelques minutes plus tard, les deux humains ayant peut-être eu le temps de se faire connaissance, mais peu importait au guerrier.

« Mais pour l'heure, je crois qu'une bonne nuit de sommeil s'impose. Si vous avez du mal à trouver où vous loger ce soir, n'hésitez pas à demander à l'aubergiste une chambre, j'ai laissé assez de pièces pour couvrir vos déboires, dit-il en regardant alternativement le mage et la fenêtre brisée. Je propose de se donner rendez-vous demain matin sur la place.

Ah et essayez de ne pas être égorgé, car je n'attendrais aucun retardataire. »

Sur cet invitation, le nain se dirigea à l'étage, grimpant les marches avec cadence. La nuit serait propice à la réflexion.

Goudwin regarda le nain partir: "Il est gonflé. C'est quand même pas ma faute si l'autre andouille est aller se jeter par la fenêtre."
Goudwin se leva, salua le paladin qui c'était joint à eux: "Au faite, mon nom est Goudwin.", puis il demanda une chambre à l'aubergiste et monta pour aller se coucher.
Il arriva prêt de sa chambre: "Il est vrai qu'il a raison sur un point: sa m'étonnerait que le type de tout à l'heure en reste là. Il doit avoir des amis qui n'apprécient pas qu'on s'en prenne à lui."
Le mage s'avança vers sa porte, prononça une formule et dessina un signe dans le vide. "Voilà, avec ses petites merveilles de la magie pyrotechnique, non seulement mes potentiels ennemies ne pourront rien faire pour se défendre mais en plus je n'abimerai pas les locaux. Je doute que Modimus paye une deuxième fois les dégâts."

Puis, il entra sans fermer la porte à clé et se coucha, fatigué de sa journée.

Dremed resta dans le hall de la taverne et changea de place il enleva sa cape noir et sa chemise et rangea sa cape dans son sac il espérait ainsi qu'on ne le reconnaitrait pas et qu'on le laisserais tranquille s'il reconnassait qui que ce soit il passerais derrière pour mieux les affronter.
Il mit son marteau de guerre sous la table et attacha la dragonne au pied de sa chaise pour éviter le vole.

Il resta donc là dans l'insomnie, car depuis sa mission dans sanctuaire de son dieu il ne dormait plus de peur d'une foi encore etre sous l'emprise du démon que renfermait au plus profond de lui son âme.
Il avait déjà eut du mal avec les maitres des runes nains pour réussir à faire graver sur son corps quelque rune d'entrave qui brillait lorsque le démon voulait prendre sa conscience.
Alors il ne dormit pas et fit comme si pour veiller sur ses compagnons, si quelqu'un passait par l'escalier alors il le verrait.

Il repensa à ses choix faient dans sa vie et se demanda où était l'erreur, etre rentré dans le culte, etre né, avoir était poussé par son père à poursuivre la voie de la théologie, ou peut etre le moment où il avait voulut monter en grade dans sa carrière de paladin pour aquérir plus de pouvoir et se proposer de renfermer un démon qui l'aiderais.
Sauf que le probléme est que le démon l'aidé quand il savait qu'il risquait d'etre détruit, hors il l'avait possédé une seul foi lors de son combat avec le professeur de l'université.

Maintenant la nuit était belle et bien là plongeant la ville dans l'obscurité la plus profonde seul la lune laissait paraitre ses reflets argentés, lorsque soudain je ne sais quel soigneux horlogé ce mit à passer un coton nuageux sur le boitier de cette montre ronde.Il se fit une nuit, la plus noir du monde et l'auberge n'étant pas illuminé, mordiouse l'on y voyait pas plus loin que son nez enfin l'on y voyait rien...

[peut pas m'empécher de mettre cirano =)]

L'optimiste pense qu'une nuit est entourée de deux jours, le pessimiste qu'un jour est entouré de deux nuits.

Moi je penche plutôt pour dire que tout est cycle, mais bon après, vous n'avez pas réellement envie d'écouter le subconscient d'un nain, n'est-ce-pas ... ? De toutes façons si vous insistez y'a une taxe de 10 pièces d'or allez laissez-moi donc rêver tranquille !

C'est donc au petit matin que Mliuej se réveilla tout doucement ... faut dire que dans une ville pareille, la plupart des habitants digère ce qu'ils ont ingurgité la veille ... Fort de sa constitution nanesque, Modimus Courbenclume se réveilla bien plus tôt que tout le monde. Il prit sa hache, son marteau, eût une pensée pour son peuple, puis se promit intérieurement de régler ce détail ... restait à trouver une occupation aux deux zigotos d'humains qu'il avait pêché la veille. Si les Titans avaient fait en sorte que leurs chemins se croisent alors il devait y avoir de bonnes raisons ...

Le nain se retrouva très vite dans la place centrale, alors qu'il voyait ça et là des cadavres ... enfin presque, juste des ivrognes qui n'avaient pas trouvé en eux la force de rentrer jusque chez eux ...

« Petites natures ... »

Goudwin, ayant entendue le nain arrivé, sortit de l'ombre et se dirigea vers lui. "Salut Modimus."
Devant le regard subjugué du nain qui ne s'attendait visiblement pas à ce que l'un de ses 2 acolytes humains le devance au réveil, Goudwin sourit et s'expliqua: "Hier soir, le type qui m'avait attaquer est revenue avec des copains. J'avais suivie ton conseil et j'ai prit mes précautions: j'ai installé un seau de feu sur ma porte et quand ils l'ont ouverte, des salamandres de feu se sont jeté sur eux. Bien sûr, il n'y en avait pas assez, alors je les rejoint sur la place et j'ai donné une bonne correction à ceux qui restait."

Le jeune mage eu un petit rire puis il se tourna vers les corps. "Venez mes petits." 4 petites créatures rouges sortirent alors des vêtements des adversaires et vinrent disparaître en étincelles sur le bras de leurs maîtres.

"Dommage que ce sortilège me soit limité à une fois tout les 3 jours." Puis il se tourna à nouveau vers le nain et s'adressa à lui de façon un peut plus sérieuse: "Bon, bah il ne reste plus qu'à attendre que le paladin se réveil. Comment il s'appelle déjà?"

Dremed regardait la scéne depuis le côté de l'escalier, il se demandait s'il devait ou non raconter toute la vérité à ses compagnons de voyages ou le garder pour lui et finalement il se dit que c'était peut etre mieux de ne pas les inquièter pour un petit probléme théologique.
Ainsi donc il fit semblant de ce réveiller pour ne pas faire se poser de question, la veille il avait entendu et vu le gars qui s'en était prit au mage flamboyant qui avait ramenné des copains il avait eut l'idée de se lever pour voir s'il avait bien fait de ce joindre au mage.Et en effet c'était une bonne idée après le combat qu'il avait vu entre salamandres et humains. Une vraie escarmouche miniature dans un couloir menant à l'escalier inférieur dans l'auberge.
Il se disait que son camp était facile à prendre.
Ainsi donc il ce leva de sa chaise fit tomber le tabouret par terre pour se faire passer pour un boulet, le remit en place, but dans sa gourde et ne mangea pas comme à son habitude cela devait faire deux jours de jeun et il commencé à faiblire.
Il prit un reste de quignon de pain et l'avala, s'il s'affaiblissait il permettait au démon d'ouvrire une nouvelle porte à son esprit et cela ne devait jamais au grand jamais arriver.
Le paladin prit son sac, se cogna légèrement à la table et avança vers le mage et le nain.
Il les salua en s'escusant pour le dérangement:

"Escusez moi, pas l'habitude des tavernes."

Puis il saisit sa masse et prit un peu plus de conviction:

"Bon alors aujourd'hui vous aviez prévu de faire quoi ? Peut etre que notre ami représentant du peuple des montagnes pourrait nous donner une information sur notre journée."

Il finit sa phrase mais eut l'étrange impression d'avoir insulter tout une race en une petite phrase il n'aurait peut etre pas du parler aussi fermement.

Modimus resta assez perplexe devant l'étrange spectacle ... mais eut très vite d'autres préoccupations avec l'arrivée de Dremed. Il salua ensemble les deux humains, puis leur expliqua ce qu'il attendait d'eux.

« Bon, et bien, je vais pas faire dans la dentelle. Si jamais vous décidez de m'accompagner, et bien j'accepte l'offre. Mais il faudra cependant respecter quelques règles :

1°) Vous n'êtes pas des mercenaires. Vous serez rémunéré à la fin de l'aventure selon un partage équiprobable des gains ramassés.

2°) Je ne tolérerais aucune trahison, ou du moins sauf si vous arrivez à survivre décapité.

3°) D'autres règles pourront être énoncées plus tard si jamais le besoin s'en faisait ressentir.

Il est primordial que je puisse vous faire confiance, ainsi j'espère avoir mis les point sur les I. Consentez-vous toujours à partir aux côtés d'un digne représentant des montagnes ? »

Goudwin rammassa son sac remis les 2 ou 3 parchemins qu'il avait sortit dans son sac, fit craquer son coup, rabattit son sac sur son épaule droite et s'adressa au nain: "J'accepte tes conditions Modimus. Mais j'aimerais savoir une chose. Hier à la taverne, tu semblait troubler pendant un moment. Aurais tu une mission ou quelque chose dont tu ne nous aurait pas encore informer? Je n'aime pas beaucoup les cachoteries dans un groupe."

Il avait à nouveau dit cela sur un ton qui laissait pensé qu'il avait lut dans les pensées du nain. Il fixait de son regard embrasé mit en valeur par la nuit encore profonde Modimus dont le visage s'était crispé à ses mots.

A ces mots, le visage de Modimus se crispa pendant quelques secondes

« Sachez, petit pyromane qui ne sait négocier l'issue d'une bataille avec diplomatie ... »

Lorsque soudain sa voix se fit plus fluette :

« Que j'ai grandement l'impression, nettement plus avançée en entendant ces propos ... »

Et c'est là que le nain porta une main à son ventre, qui se plia légèrement, pris par un grand éclat de rire.

« Que j't'aime bien ! T'y vas pas par quatre chemins ! »

Il ne remarqua même pas Dremed partir, mais ne put s'empêcher de voir ce qu'il faisait. Il essuya la larme de joie, avant de répondre à Goudwin, avant que le paladin n'arrive.

« Je sais pas d'où tu tiens ces idées mais te tracasses pas. Je n'aime pas les embrouilles, et si je juges utile de dévoiler mes petits secrets, eh bien tu les sauras ... »

Il fixa Goudwin, pour lui faire comprendre que la discussion s'arrêtait maintenant, et qu'il n'y aurait aucune prérogative.

~ Chacun d'eux est un as dans les initiatives personnelles ... je me demande ce que ça va nous donner ... ~

« Bien pensé le paladin, d'ailleurs j'allais y venir. Vous vous souvenez de mes confrères nains de la veille ? Eh bien le seigneur local m'avait annonçé qu'ils se faisait de plus en plus rare. Il se passe des choses bizarres aux mines des Montagnes du Nord, et si un groupe n'y met pas rapidement un terme, c'est presque 50% de l'économie de la ville qui va partir en fumée ... ou alors en fumet de fût de bière, c'est pareil. »

Goudwin écouta les paroles du nain puis se mit à réfléchir. *Des nains qui disparaissent dans des mines? Bizarre... C'est tout de même l'endroit où ils sont pourtant le plus alaise...*

Il regarda à nouveau Modimus: "En effet, c'est étrange. De toute ma vie, j'ai déjà vu des nains blessés dans les mines mais de là à disparaitre dedans... Je reste perplexe. Et es-ce-que ceux qui n'ont pas disparue savent quelque chose? Des indices, des cris?"

Le paladin les rejoignit, ce qui éloigna un instant Goudwin de la discussion entamée. "Tu sais, tu n'avais pas besoin de te donner tout ce mal mon gars. Tu va les rendre encore plus ridicules qu'ils ne le sont déjà: mes salamandres sont puissantes mais elles ne font qu'assommer temporairement mes adversaires, elles ne sont pas assez fortes pour les tués. D'ailleurs, si je ne me trompe pas, il devrait se réveiller vers les coups de 10 heures du matin. Ils auront une drôle de surprise."

Goudwin éclata de rire puis se retourna vers le nain pour obtenir une réponse à sa question, pendant que le paladin dont il ne connaissait toujours pas le nom, fixait d'un regard effaré la poubelle où il avait entassé les corps de ceux qu'il avait cru morts.