La [ Chasse au trésor ] et au gobelin se poursuit

Nuit. Jour. Enfin presque. L'aube était venue, et le temps pour Gwennaall d'ouvrir les paupières. Le dernier tour de garde était pour lui. En fait, c'était son préféré. Comme il était un lève-tôt, se lever à quelque quatre heures du matin ne le dérangeait pas vraiment.

La veille au soir, Gwennaall avait vu passer le gobelin, à qui il avait prêté son épée. Le campement au village s'étant rapidement installé, il avait pu aussi rapidement fermer les paupières. Et le voila revenu à la raison, dans le dur monde des Nains. Et des Gobelins. Mais aussi des Humains. Enfin bon, vous savez de quel monde je parle.

Le combat contre les gobelins avait duré peu de temps. Ils avaient été faciles à battre, et cela inquiétait un peu le Nain. En effet, si les Gobelins se font battre, c'est qu'ils ont été affaiblis. Apparemment, Zigor oppressait la population gobeline, pour obtenir tant des pièces d'Or que de la main-d'œuvre.

"Bon, la nuit est terminée. A environ six heures du matin, il me semble qu'il va falloir se mettre en marche. L'avenir et la victoire appartiennent à ceux qui se lèvent tôt !"

Le campement fut défait, les tentes furent rangées dans les chariots du convoi. L'obscurité environnante laissait apparaître seulement le sol qu'on avait devant les pieds, à quelques mètres seulement. Le village se trouvant dans la forêt, cela renforçait encore plus l'impression d'obscurité. Heureusement, l'Infravision du Nain aidait.

En bref, au petit matin, après une heure voire plus de marche presque intensive, la grande et majestueuse Tour de Zigor apparut. Telle que l'avait décrite Ruarc. Enfin presque. elle faisait environ vingt-huit mètres. Si je dis environ, c'est qu'il est difficile d'apprécier les distances dans une semi-clarté, et à plus d'un kilomètre de distance de la tour. Même quand on est un nain.

"STOP ! Arrêtez-vous ! On est arrivés à la tour ! Et pour éviter de se faire repérer... On ferait mieux d'inviter les gobelins à se taire. D'ailleurs au campement il 'ma cru voir un gobelin mort... Enfin on y retournera plus tard. Quand la bataille sera finie. Zigor ne tiendra pas longtemps, surtout avec des catapultes et balistes qu'on a rapportées."

Il se retourna pour motiver ses troupes. Tous ses nains en armure étaient en rang derrière lui. Ils trépignaient d'impatience quant à massacrer les rangs ennemis d'Orcs et de gobelins méchants. Enfin même des gobelins gentils, ils se seraient fait un plaisir de les massacrer. mais l'interdiction de Gwennaall demeurait, et donc, qui dit interdiction... dit interdiction.

Bref, la bataille commencerait bientôt. Les Nains s'élancèrent, en poussant les Gobelins. Discrètement. Enfin aussi discrètement qu'il éléphant qui marche sur des chips. Bon je vous ferai pas de dessin, vous avez compris.

"Allez, Modimus, je te laisse le commandement des troupes pour l'instant ! Je vais essayer de voir si je peux neutraliser les gardes à la Grande Porte ! On se retrouve devant, si tout se passe bien !"

"Allez, Modimus, je te laisse le commandement des troupes pour l'instant ! Je vais essayer de voir si je peux neutraliser les gardes à la Grande Porte ! On se retrouve devant, si tout se passe bien !"

Sur ces mots, Modimus ressentit progressivement le sang du roi qui sommeillait et dormirait encore d'un profond sommeil tout au long de cette vie.

Phase 1 : Observer le terrain.

Ayant, dans son ancienne vie, vu maints champs de bataille différents, celui-ci lui remémorait l'épique bataille de Grim Batol, même si ces souvenirs s'étaient quand même bien atténués depuis le temps (et la résurrection).
Un mont imposant s'élevait sur leur flanc gauche, l'armée avançait donc sur une petite pente [environ 5%] tandis qu'une large plaine s'étendait sur leur flanc droit. La tour aurait eu donc un bon champ de visibilité s'il la troupe était arrivé par l'Ouest : coup de chance (on remerciera au passage ce cher dieu Makdebol, pour s'être ainsi désintéressé de cette expédition).

La tour était une antique et authentique oeuvre d'artisanat nain. Bien que légèrement bancale, la tour principale, haute de 28,73 mètres, semblait plus fragile que les récentes fortifications physiques et magiques qui l'entouraient, à savoir :
- Une muraille de taille moyenne, mais épaisse d'une quinzaine de mètre, constituait le premier cercle à franchir ;
- De suite après, Modimus se doutait qu'une protection magique avait était installé, car un étrange appareil avait été installé en haut de la tour, et un mince filet bleu formait une cloche autour de l'édifice ;
- De plus hautes murailles, en bois (donc forcément protégées par autre chose, ce qui confirme l'hypothèse d'une barrière magique) qui devait surtout servir d'enclos. Ça empêcherait sûrement le passage de nos troupes, mais aussi des leurs !
- A propos des troupes, il devait se situer soit entre les deux murs protégeant la tour, soit à l'intérieur même du donjon. Au service d'un mage, on devait s'attendre à toute sorte de peaux-vertes ensorcelées, morts-vivants et autre invocations. A cela ajoutez les monstres habituels que vous pouvez trouver dans un donjon digne de ce nom, mélangez le tout et vous obtiendrez une belle boucherie digne de Dragon Age Origins.

Il était bien évident et entendu que nous ne détruirerions pas la tour avec nos armes de siège. Il fallait conserver un si bel ouvrage.

Phase 2 : Élaborer une stratégie valable.

[Tout cela se passe dans le méandre du cortex cérébral nanesque, donc on vous a épargné la traduction en virant carrément sa quintessence de pensée à la minute.]

Phase 3 : Donner les ordres.

Plusieurs messagers, à l'annonce de Gwennaall, se tenait prêt de Modimus pour attendre ses directions, il leur murmura à chacun d'eux des ordres et des destinataires différents. Une fois terminé, il fit un rapide signe de la main vers la gauche.

La plus grosse partie des troupes comprit le message, les autres se contenant de suivre, l'armée décala sa trajectoire globale légèrement vers la gauche. Modimus évitait ainsi d'être aperçu trop tôt par un éclaireur bien posté.

Tandis que les balistes avançaient désormais plus rapidement que la plupart des soldats humains, les archers ralentissait la marche. Les catapultes filaient quant à elle droit vers le sommet de la grande colline, au grand étonnement de l'armée. Les gobelins, selon les dernières directives de Modimus, se placèrent sur le flanc droit de ce que l'on pourrait appeler maintenant une colonne stratégiquement basée sur l'assaut. Les paladins quant à eux rejoignirent Modimus qui s'avançait vers Gwennaall et en lui sussurant [par MP] sa tactique, tandis qu'un messager se tenait prêt pour les dernières directions prises par les commandants. Après avoir parlé au chef nain, Modimus éleva la main en l'air, qui précéda l'arrêt de l'armée (sauf des catapultes qui continuaient toujours leur pénible montée).

"Voilà, tu sais à présent comment je souhaite procéder, à toi de donner le signal pour l'attaque."

[D'après ce que vous avez dit dans le sujet ''2000 … 0'', je prends la peine de continuer.]

Gwennaall, après être mûrement resté silencieux durant quelque temps, se retourna vers Modimus et acquiesa d'un signe de tête. Modimus réagit de suite et passa le message au jeune coursier impatient qui s'empressa de partir vers les catapultes.

Modimus partit vers le flanc gauche de l'armée, suivi des paladins sur leurs chevaux. Il chercha furtivement et trouva facilement Ruarc.

« Ruarc ! Tu es chargé de mener les gobelins au centre de la plaine, afin d'attirer l'ennemi hors du donjon. Avancez lentement pour rester hors de portée des archers mais faites-vous assez remarquer pour que les unités ennemies à pied sortent des murailles. »

Le gobelin, sentant le traquenard, le guet-apens et l'attrape-couillon, puisqu'il allait lui et ses confrères de race servir d'appât aux méchants, semblait être sur le point de protester ou, tout du moins, demander beaucoup d'explications. Sentant les sentiments et l'état d'esprit de ce dernier, Modimus ne se fit pas attendre :

« Ruarc, on t'as fait confiance depuis qu'on t'as rencontré, bien que nos deux race soient deux parfaits haïsseurs réciproques héréditaires. Je ne te demanderais cette fois-ci qu'une seule chose en retour pour accomplir la quête que tu nous a demandé de guider aveuglément : Nous faire confiance, Gwennaall et moi. Allez, je compte sur toi ! »

Sur ces mots, l'armée vit Modimus sur son bêlier de guerre et les paladins/cavaliers s'éloigner rapidement de l'autre côté de la plaine en faisant un large cercle.

Le début de l'attaque démarrerait donc lorsque Ruarc et les gobelins auraient fait sortir les ennemis du donjon.

[C'est donc à Ruarc de poster car il décidera du moment où les troupes ennemis sortiront, quoiqu'il arrive.]

Invité

[Ça c'est salop de ta part ^^]

Ruarc n'en revenait pas, voila qu'il devait aller au casse-pipe maintenant. Dire que tout c'était passer parfaitement bien. Son était cousin mort, il avait récupérer le trésor et prévoyait un combat facile où les nains feraient tout le boulot en laissant les gobelins comme chair à canon. En plus personne ne s'était poser de questions sur ce gobelin mort dans la nuit...

Et maintenant voila qu'il devait passer devant avec la chair à canon !! Même s'il commença bien à protester, Ruarc se tu après la tirade sur la confiance de Modimus. Voila le vrai visage de Braav, il favorisait effectivement ses paladins contre ceux qui leurs avaient menti. Mais enfin quand même... Ruarc avait fait tout ça juste pour un peu d'argent, il avait prévu de les aider tout de même les nains et il avait même penser à rejoindre cette organisation dont lui parlait Gwennaall... Mankdebol avait vraiment pointer le bout de son nez.

Enfin, maintenant il n'avait plus le choix. Il fit donc signe aux gobelins et ils avancèrent, Ruarc en tête. Une seule chose était sure, Il ne fuirait pas. Enfin pas tout de suite en tout cas. Ses gobelins se tenaient derrière lui, sachant que s'ils partaient les nains les attendaient aussi ils n'avaient d'autre choix que de se tenir droit et stoïque. Ruarc était au moins fier d'une chose, il dirigeait une armée et, bien qu'elle soit un peu minable, était tout de même une armée.

Ils arrivèrent en face de la porte, "au centre de la plaine" comme le disait Modimus. Plusieurs flèches fusèrent directement depuis les remparts mais les gobelins étaient bien hors de portée. Tout à coup une voie retenti dans la plaine.

"Gobelins, votre maitre vous parle ! Fuyez immédiatement ou périssez ! Bien entendu, je tuerais aussi les femmes, les enfants et je brulerais le village ! N'oubliez pas que je suis un mage noir ! Vous ne pouvez rien contre moi !"

Sur ce, Zigor se retourna dans un magnifique mouvement de sa cape noire. Ruarc sortit son épée et ne put se retenir de pousser un cri :

"Attaque-nooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuuus !!!"

Là il faut tout de même faire un zoom sur les pensées du gobelin, très édifiantes :

*Quoi ? J'ai dis ça ? Mais je suis fou ? Il va me balancer une boule de feu, on va tous y passer... Mais qu'est ce qui m'a pris d'avoir un sursaut de courage maintenant ! Holala, la la porte s'ouvre, comment je vais faire, je sais à peine me battre et ils vont débouler maintenant. Heureusement que j'ai une épée Durandil qui me donne un bonus quand même. Hooooo, un gobelin hypnotisé . Il veut nous attaquer tout seul. Tiens un deuxième et un troisième. Aïe ils sont nombreux là et que des gobelins, ah non, voila un zombie. Les gobelins s'écartent, il doit puer mais un truc de dingue. Mais quel idiot d'avoir sorti cette phrase. Encore si ça avait été classe mais non, aucune imagination bien sûr. Ils commencent à charger, bon je vais garder mon épée et je vais reculer un peu. Ah bah non, si je recule, les gobelins derrière reculent ces imbéciles, ils sont peureux c'est dingue. Bon bah je sais ce que je vais faire. La surprise est la clé de la victoire lui disait son père, très bien il allait les surprendre ces gobelins et autres morts-vivants. Je crie et je fonce. Bon alors d'abord le cri : *

"Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!"

*Puis la charge*

Ruarc se mit à courir tout à coup. Heureusement, les gobelins le suivirent, ils croyaient surement que Ruarc savait ce qu'il faisait. Cela créa une attaque en pointe avec Ruarc devant face à une charge sur une ligne des morts-vivants et autres gobelins. Tout à coup Ruarc s'arrêta alors que leurs ennemis étaient encore à quelques dizaines de mètres. Il cria :

"En cercle !"

Même si on peut croire que cette stratégie est parfaitement idiote,surtout pour certains analystes militaires pointus, finalement elle arrivait après une réflexion simple. Le but était de tuer les ennemis. Vu que finalement la charge des gobelins ne les avaient pas beaucoup avancer de la tour, du moins pas assez pour se faire tuer par les archers, les nains seraient là rapidement. Or, si les ennemis se placent pour encercler les gobelins, ils tourneront le dos à Modimus et ses cavaliers. Tout à coup, les gobelins furent sur les gobelins, et, comme l'avait prévu Ruarc, ceux des côtés se rabattirent afin de les encercler. Maintenant, tout dépendait de Modimus et de Gwennaall.

Ruarc se désintéressa donc complètement des autres gobelins et combattit pour sauver sa peau. Il commença par pointer son épée lorsque la charge les atteint. Un gobelin de planta dessus, sans même réfléchir. Aussitôt, Ruarc retira son épée afin de parer un coup que venait de lui assener un autre gobelin. Taillant et estoquant, Ruarc ne se fit pas blesser avant de rencontrer son premier mort-vivant. Étant lent, ils n'avaient pas participer à la charge mais étaient désormais arriver.

Ils étaient bien plus doués que les gobelins qui ne purent même pas reculer pour essayer de sauver leur peau. Combattant sans relâche, Ruarc espérait que les nains chargeaient en ce moment ou même étaient déjà en contact avec l'ennemi. Malheureusement il ne pouvait pas tourner la tête tant il était accaparer par le combat. Aussi attaquait-il et se défendait-il comme il pouvait.

Gwennaall n'avait pas exactement vu ce côté-ci de la bataille. Il avait décidé de partir héroïquement devant, laissant les balistes et les catapultes balayer toutes seules les lignes ennemies. Enfin. Il était parti devant pour essayer d'ouvrir la Grande Porte. En fait, ça aurait pu être utile, mais là non.

Comme un voleur, il avait gentiment crocheté la serrure inexistante et ouvert la porte, laissant libre cours à la rage des armées bloquées à l'intérieur.

C'est à ce moment que les évènements se sont un peu précipités. Alors que Gwennaall montait sur son tigre pour rejoindre ses troupes, et que Modimus lui avait bien expliqué son plan, Zigor avait montré sa grosse voix, en provoquant et menaçant tous les gobelins. Pas de grande panique parmi les Nains, donc. Et pas plus parmi les gobelins apparemment.

Ruarc, commandé par Modimus, prit fièrement les devants. De loin, Gwennaall vit le petit homme vert s'élancer à l'assaut des lignes ennemies, constituées, selon le Nain, de ses frères de sang.

Helmet arriva en haut de la colline. Les gardes de la Grande Porte avaient été neutralisés, et la porte elle-même ouverte. Les catapultes étaient prêtes. Comme l'avait ordonné Modimus, les paladins et chevaliers avaient contourné la tour, pour prendre les ennemis à revers ; ce qu'ils firent à merveille. L'assaut brutal indiqué par de lourds bruits de métaux s'entrechoquant avait commencé.

"Catapultes ! Attaquez à mon commandement !"

Il leva la main gauche. Lentement, il abaissa son bras à l'horizontale. Les hommes trépignaient derrière les machines de guerre. Le signal était donné.

"FEU A VOLONTÉ !"

Le bras baissé, le Nain Trépide vit les blocs de pierre partir des gros bras articulés des catapultes. Ils s'écrasèrent lourdement sur le sol, faisant nombre de victimes parmi les ennemis. Le premier assaut du jeune gobelin, Ruarc, semblait désormais fini. Mais on n'arrivait pas vraiment, de loin, à discerner qui était dans quel camp parmi les peaux-vertes. Mais pourtant, on pressentait que le camp de Zigor gagnait. Enfin, avait l'avantage.

"Mes Nains ! appela Gwennaall. Il est temps pour vous de faire preuve de votre bravoure ! Vous êtes ici pour gagner ! Alors gagnez ce combat ! En avant !"

Les lignes Naines parfaitement droites et ordonnées avançaient telles un fléau rasant tout sur son passage. Les masses brillaient. Les épées étaient effilées. Les haches aiguisées. Les Nains étaient prêts à la bataille, et ça se sentait. L'assaut fut tout aussi brutal. Et pour s'assurer la suprématie de son camp sur le champ de bataille, le Nain s'écria :

"Balistes ! Tirez sur la tour ! Catapultes ! Bombardez l'armée ennemie, et s'il n'y en a plus assez, bombardez la tour ! Et, continua-t-il plus bas, moi je prends part à la bataille."

Au son de sa voix... presque mélodieuse, il s'élança sur le dos de son tigre. Il se concentra et lança nombre de sorts de magie noire sur les gobelins. Presque une centaine d'ennemis tombèrent ainsi de loin. Le moral des troupes alliées remontait. Le cercle de gobelins formé depuis longtemps par les troupes de Ruarc tenait, et bientôt l'armée au sol fut vaincue.

On n'entendit pas Zigor cette fois. Il devait être plus terrorisé par la puissance de Gwennaall. Et au Nain de penser :

*Hmmm... J'ai gaspillé beaucoup d'énergie sur cette bataille. On va tenter d'assiéger la tour plutôt que de tenter un assaut frontal. Je risque la mort... Mine de rien, il a quand même l'air puissant, ce mage noir. Enfin. Je remonte voir les machines.*

Sitôt pensé, sitôt fait, et le Nain s'y retrouva vite, porté comme par les vents : son tigre.

"Bien, mes Nains ont bien combattu. Je demande aux catapultes et balistes de bombarder la tour, jusqu'à ce que des débris se détachent et menacent de faire s'écrouler ce truc de pierre ! Zigor sera bien obligé de sortir ! Et à ce moment je le cueillerai !"

Il attendit quelques secondes, et alors que tout le monde le regardait pour savoir la suite, il continua :

"Maintenant que vous avez vos ordres... Allez-y !"

Et il partit se reposer un peu.

[Bon, désolé de l'attente, mais finalement j'ai pu l'écrire J'avais cependant une toute autre vision de la bataille, que je vous soumets ici.]

Modimus et les paladins filaient à tout allure sur leur destrier, leur objectif était de taille : ils devaient arriver à un certain point du champ de bataille pour former un mouvement d'entrée en guerre par tenailles.
Les chevaux hénissaient d'un souffle léger mais répété à intervalles réguliers, qui semblaient être menées par le bruit sourd que produisait le sanglier de combat de Modimus, s'investissant jusqu'à la dernière goutte de sueur à chaque fois qu'il posait les pattes au sol, tout au long de ce galop, digne d'une course contre la montre.
Mener un groupe au combat est tout un art. Il s'agit de les rassembler sans leur parler ni les voir, tout en veillant à ce qu'il n'y ait ni supériorité du meneur, ni individualisme des paladins (dont les aventures étaient habituellement toujours solitaires), ni compétition de vitesse.
Tandis qu'il s'élançait donc derrière les collines, un grand fracas d'armes se fit entendre.
Mais quand je dis ([ou j'écris plutôt ^^]) 'un grand fracas d'armes', je ne parle pas de ce bruit lourd et fracassant qui monte dans la plaine quand 2 armées de rencontrent, je parle d'un plus petit, indiscernable, fait de multiples combats aux épées, hallebardes, cimeterres et sabres, ainsi que toutes ces armes tranchantes que l'on peut associer à un bouclier Saldur (qu'habituellement on jettes aux ordures [--> cf. Les Arcanes de Naheulbeuk, tome 2, éditions Clair de Lune]).
Ruarc et sa troupe avait donc engagé le combat. Modimus espéra que Gwennaall lancerait comme prévu ses troupes au fur et à mesure, afin de faire croire à chaque nouvelle contre-attaque que ce fut la dernière. Il chassa de ces esprits cette inquiétude et se concentra sur le chemin qui défilait à toute allure devant ses yeux perturbés par le vent qui leur faisait face.
Tandis que ce fracas devenait de plus en plus bruyant, Modimus se sentait vraiment de nouveau meneur dans la bataille. Ah ! Que n'avait-il pas affronté maints et maints démons de la Légion Ardente sortant de la Porte des Ténèbres par milliards de milliers, flot incessant d'abjections ne recherchant que morts, larmes et destructions chez des ennemis dont il ne se souciait guère, aux côtés de Varian, roi d'Hurlevent, dont la renommée de sa maîtrise guerrière dépassait les frontières !
Enfin, il arriva au point susnommé. Il ralentit doucement pour ne pas brusquer les bêtes d'un arrêt brusque dans leur élan, mais soudain, un vacarme à glacer le sang s'éleva à l'Est, en direction du château, dont la partie inférieure était cachée par les collines qui séparaient la troupe de Modimus au champ de bataille : le moment tant attendu pour Modimus d'entrer en scène arriva ...
[La suite bientôt !]

Modimus improvisa un discours de bataille, celui du genre fatidique, qui déterminera si tes soldats te suivront ou pas dans la bataille (il est par ailleurs vraiment déconseillé d'utiliser les termes de mort, de souffrance, d'Enfer et de Nord, ce dernier pour une raison inconnue des personnes qui n'ont pas fait la connaissance du célèbre Zarakaï) :
"Bon, les gars ..."
"Tuez-moi ces vermines et qu'il n'en reste que de la charpie !"
Là, Modimus eut un accès de rage, il n'avait même pas commencé lorsque le Maître du Donjon lança à l'assaut tout son donjon. Ayant une folle envie de poutrer peaux-vertes et macchabées, il se dirigea vers le haut de la colline, sans trop se soucier de ses compagnons qui le suivaient malgré tout.

Invité

Ruarc se battait comme un forcené, tuant les gobelins les uns après les autres. Ce fut tout d'abord des blocs de pierres qui arrivèrent par dizaines faisant presque une cinquantaine de morts. Ce n'était que la première vague, bientôt suivit par une deuxième tandis que les nains chargeaient. Ruarc avait pu reculer un peu afin d'avoir une vue plus générale de la bataille et elle était plutôt mauvaise.

Heureusement les nains arrivèrent à ce moment au contact et ce fut un changement crucial dans la bataille. Les ennemis ne les avaient pas entendu venir à cause du bruit des combats aussi la charge les atteignit dans le dos sans leur laisser une chance. Ruarc n'eut pas le temps de regarder les nains, menés par Modimus, en action car il se fit à nouveau attaquer par un zombie. Il para le premier coup, trancha un bras de son adversaire, para le deuxième coup, transperça son genou, et finalement un autre gobelin tua le mort-vivant par sa droite.

Les combats n'en finissaient pas, l'arrivée des nains avaient établi un équilibre mais, même s'ils étaient très doués, leurs adversaires étaient bien plus nombreux. Ruarc commençait donc à désespérer quand tout à coup un un miracle se produisit. Un miracle noir plus précisément. Il prit même la forme d'une magie de mort dévastatrice. Avant même que quiconque aient pu y comprendre quelque chose, une centaine d'ennemis s'effondraient, convulsivement. Les gobelins reprirent espoir tandis que les nains ne l'avaient pas perdu. De plus l'arrivée d'une nouvelle compagnie naine, envoyée par Gwennaall, sur le champ de bataille fut le dernier coup porté contre les ennemis et, s'ils ne s'étaient pas agit d'hypnotisés et de zombies, ils auraient fuit depuis longtemps.

Ruarc tua un ennemi et tandis qu'il en cherchait un autre il vit que les derniers combattants s'effondraient. Il poussa un cri de joie, bientôt repris par les forces alliées, nains et gobelins. Tandis que les guerriers se congratulaient, Gwennaall partit encore dormir (paladin de Dlul ou de Braav finalement ^^, j'arrive pas à déterminer). Ruarc le suivit des yeux mais son esprit était dirigé vers la tour dans laquelle se cachait encore l'élite des troupes de Zigor ainsi que le puissant magicien lui-même. Même s'ils n'étaient pas nombreux, une dizaine seulement, ils étaient très dangereux. Composés de guerriers du chaos, ces créatures étaient réputés partout ce qui prouvait la qualité de la marchandise. Ainsi, tandis que la plupart partaient se reposer et panser leurs blessures, le gobeli se déplaça un peu plus loin, l'œil rivé sur la tour.

Les premiers tirs de catapulte fusèrent et s'écrasèrent sur la protection magique repéré par Modimus. Loin de se décourager, les nains continuèrent à tirer sans relâche, que ce soit à la catapulte ou à la baliste. Tout à coup, un boulet s'enfonça dans la lumière bleutée, elle se tordit mais, comme les autres, la pierre fut dissoute. C'était d'ailleurs pratique, sinon les pierres rouleraient sur le terrain pentu à force d'en accumuler devant la protection magique.

Tout à coup Zigor ressortit à nouveau sur son balcon, il tenait cinq vieillards gobelins, ils étaient couverts de runes, comme pour un rituel et paraissaient effrayés. Ruarc commença à comprendre au moment où il sortit un couteau, mais quand le sorcier trancha la gorge du premier, il eut tout de même un choc. Néanmoins, contrairement à ce qu'il pensait, Zigor ne menaça pas d'en tuer d'autres, il ne dit pas un mot et le jeta dans la lumière. Il fit de même avec deux autres et parut satisfait. il rentra alors dans sa tour. Ruarc ne comprit pas tout de suite, tuer des vieillards sans défense était out de même un acte idiot et ignoble, surtout que d'habitude les mages noirs tuent plutôt des bébés. Il repensa alors à l'histoire de cette compagnie d'aventurier qui c'était fait une spécialité de tuer les vieux ermites [errants] durant leurs voyages ou de les pousser au suicide.

C'est alors qu'il vit que la barrière semblait avoir repris un peu de forces, elle paraissait presque aussi vive qu'au début. Finalement, peut-être que le sorcier avait prit ce qu'il avait sous la main et qu'il n'avait pas de bébés... La journée allait être longue et si personne n'avait d'idée pour anéantir la barrière magique, les pierres suffiraient probablement.

Lorsque Modimus arriva en haut de la colline, la moitié de l'armée du mage était déjà au contact de l'armée de Ruarc, à ce moment là, l'artillerie fit son office : d'immense pierres s'écrasaient sur les ennemis et sur la première muraille, tuant les malchanceux archers qui s'y était postés, avec l'espoir d'en ressortie vivant.
Puis ce fut des flèches de gros diamètre enflammées qui faisaient des brochettes ensanglantées d'ennemis.
...
Modimus prit alors sa hache Durandil à double tranchant dans la main droite, et sa masse PAF de la main gauche, armes qui jusqu'alors étaient accrochés au flanc du bélier. Ce dernier remarqua ce changement de charge, et émit un profond soufflement.
Lorsque Modimus prit ces armes, les paladins tirèrent leurs épées de leurs fourreaux, ou bien la masse qu'ils tenaient en bandoulière dans leur dos.
Et Modimus lança l'assaut.
"Khaz Modan and Inronforge will never loose cause We are true dwarves !!"
Bien qu'intrigués par cette formule d'attaque, les paladins le suivirent en invoquant leur nom de Dieu. Et la cavalerie dévala la pente de la colline.
Et là, ce fut un véritable merdier de sang, de bourrinage, et de giclées d'organes dans tous les sens (ne cachons pas cet aspect horrible de la guerre).
Lorsque les chevaux (et le bélier de Modimus) fondèrent sur les ennemis, ils en écrasèrent plus d'un de leurs sabots. Brutalement, quand il fut à portée, sauta de son bélier, qui continua son élan en évitant les quelques lances. Ce comportement est assez compréhensible, car les armes nanesques ne sont pas faites pour la cavalerie.
Modimus planta sa masse dans le crâne d'un squelette réanimé par quelque magie nécromancienne, et sa hache entre les deux yeux d'un gobelin mort-vivant.
Il fit ensuite la technique bien connue de l'Attaque Tornade (dont l'inventeur n'était cependant qu'un gamin au chapeau vert ridicule) car la rotation lui permettait d'avoir un espace un peu plus dégagé pour guerroyer. Ensuite, Modimus ne fit pas vraiment de faits d'armes remarquables, laissant parfois sur place sa masse pour mettre plus de puissance dans les mouvements de sa hache désormais tenue à 2 mains avant de la reprendre plus tard. Il s'en servait même comme pied d'appel pour décapiter tel ou tel GGM (Gobelin Génétiquement Modifié) dont la tête n'était pas à la portée.
Le combat dura une bonne dizaine de minutes, avant que les derniers ennemis ne prennent la retraite dans la tour.
Gwennaall alla dans un coin, sûrement pour réfléchir (Modimus ne croyait pas aux rumeurs qui disaient que son chef était un des fils cachés de Dlul).
Les trébuchets tentaient désespérément de briser la barrière magique après avoir solidement amochés la première muraille.
Modimus quant à lui alla s'occuper des blessés tout en les félicitant de leur courage. Il était assez fier car l'armée avait subie peu de pertes. Preuve irréfutable que la stratégie prône sur la supériorité numérique.
Soudain, il fut attiré par le regard de Ruarc, qui scrutait les environs du sommet de la tour. Il s'avança vers lui et le remercia de lui avoir fait confiance lors de la bataille, puis lui demanda les raisons de son visage inquiet.

Invité

Ruarc se retourna quand Modimus l'appela. Celui-ci le remercia pour la bataille puis lui demanda ce qui se passait en haut de la tour.

"Je savais que je pouvais faire confiance à un nain et à vous qui plus est, après tout vous m'avez bien fait confiance vous.
Je crains que le mage ne répare son champ de force en tuant des gobelins. Je ne pense pas qu'il lui en reste beaucoup, mais au moins deux. Si nous ne faisons rien cela va prendre du temps. Je conseille soit d'attaquer immédiatement la tour soit de trouver d'autres pierres."

Le gobelin et le nain se dirigèrent vers Gwennaall afin de connaitre son point de vue après sa prière à Dlul. Pendant qu'il marchait, Ruarc réfléchissait au fait que après la bataille, certains gobelins l'avaient acclamé personnellement, avec un peu de chance il pourrait gravir quelques échelons dans ce village et en devenir finalement le chef. Et vu qu'il se trouvait dans les montagnes du nord, s'il parvenait avec l'aide de Modimus et de Gwennaall à convaincre les nains des environs de ne pas les combattre...

[HRP : Voila, je savais pas trop quoi dire... Le passage sur mon ambition de chef de village c'est pour mettre en place mon départ comme je vais changer de perso.]

Des rumeurs couraient à travers le camp. Comme quoi Gwennaall serait devenu paladin de Dlul. Ces rumeurs étaient fondées sur le fait que Gwennaall apparaissait aller trop souvent au lit. Il préféra stopper net cette rumeur.

En fait, il avait réfléchi et travaillé dans sa tente. Alors à un moment, au même instant que son double poussait la poignée de porte, dans le château de Gzor, il poussa les mêmes cris, et les mêmes marques s'inscrivant avec douleur apparurent sur le corps prochainement meurtri du Nain. La même lueur rouge attestant de son alignement apparut aussi à son tour au fond de son regard perçant.

Tout ce qui était chez lui bonté et amitié devint colère, haine et infamie. Lui qui était si attaché à la paix devint attaché à la guerre. Lui, le Nain qui aimait les Elfes, se mit à les détester. Enfin ce dernier changement n'est pas si surprenant, parce qu'au bout d'un moment il aurait bien fallu que ça se casse, ce lien factice entre ces deux races ennemies.

C'est à ce moment qu'il sortit de sa tente, posture droite et victorieuse. Le paladin désormais, savait comment détruire ce champ de force. Oui car la tour était bien protégée. Trop, même.

"Continuez à bombarder la tour, vous, les catapultes ! Et accélérez le rythme si vous pouvez !"

Sa voix d'ordinaire plus aigüe était devenue rauque (parce qu'il aime le rauque...). Ses ordres étaient devenus secs. Ses Nains ne le reconnaissaient plus. Il décida d'appeler Modimus et Ruarc, afin de leur expliquer le plan. Eux, en revanche, il serait obligé de leur paraître encore bon, sinon la bataille serait perdue. Sans les Nains et sans les gobelins... Il ne restait plus que les humains du convoi de fer. Et là... Il resterait pas grand monde, à son humble avis, pour attaquer la tour. Quelques gardes ne peuvent suffire... Tiens, les voila qui approchaient :

"Ha, Modimus, Ruarc ! Je suis fier de vous, vous vous êtes remarquablement sortis de cette bataille, victorieux ! C'est excellent ! Et si je peux me permettre, ce n'est pas fini... Mais presque. Le champ de force ne peut pas tenir face à des armes magiques le frappant. Il me suffit d'enchanter ma lame, et ce champ de force se brisera. Nous aurons ensuite la voix libre pour détruire la tour, et achever Zigor."

Sitôt dit, sitôt fait. Le semblant de réunion fut achevé, sans que les deux autres compères puissent parler. Le Nain se précipita dans sa tente et ressortit deux minutes plus tard, et après une incantation, avec une hache de bataille qui paraissait être en roche fondue, qui coulait le long de la lame, et remontait. Des tourbillons de glace formataient cette lave qui coulait pour la faire remonter. Et une grande ombre entourait peu à peu l'arme, pour prouver que cette fois, c'était pas pour rigoler.

"EN AVANT !"

La lueur rouge dans ses yeux s'était vivement allumée. Sur son tigre, aux pattes enflammées désormais, il brandit sa hache, et arrivant près de la tour en quelques secondes, planta sa hache dans le champ à nu devant la porte. Il vola en éclats. Le suivirent quelques secondes plus tard tous ses Nains, et il avait demandé que les gobelins le suivent aussi. Il n'y voyait rien. Il était guidé par son instinct qui le poussait à vouloir du sang, de la bataille, et de l'horreur.

L'ascension ne fut pas longue. Les pièges furent déjoués avec une très grande facilité. Et le haut de la tour fut atteint avec une déconcertante facilité aussi. Le Nain se pointa donc devant Zigor, et lui tint environ se langage :

"Ta souveraineté sur les gobelins ne peut plus durer ! Tu as fait trop de mal ! Je vais te tuer !"

Là, on est en droit de se poser des questions sur le camp qu'il a pris... Peut-être reste-t-il un poil de bien en lui ? Peut-être...

Modimus avait suivi sans rien dire, étonné du changement qui s'était opéré sur Gwennaall. Des yeux rouges, des pattes en flammes, une hache maudite ... tout ceci était sûrement l'oeuvre d'un démon !
Malheureusement, qui dit démon dit aussi puissance. Et Modimus comprenait qu'il n'avait désormais plus aucune chance de vaincre son chef de la S.P.N..

Aussi quand ils arrivèrent en haut de la tour (après avoir pas mal fouillé chaque lieu pour trouver des survivants ... en vain), il dégaina ses armes, comme le fit Gwennaall en bas de la tour.

Modimus ne savait plus quoi penser : Gwen' était toujours de leur côté.
Un nain sous une emprise démoniaque aurait tout cassé et n'aurait même pas songé à laisser partir les gobelins en vie, encore moins les humains !

" Ta souveraineté sur les gobelins ne peut plus durer !
Tu as fait trop de mal ! Je vais te tuer ! "

Avec ses mots, Modimus sentit qu'il était temps d'intervenir. Pas au niveau de Zigor, mais au niveau de celui qui était autrefois l'un des nains qu'il comprenait le mieux !

" Ca suffit Gwennaall ! Je sais pas ce que Dlul t'a fait subir pendant ta sieste méditative, mais j'en ai marre de ce jeu à la DémonStar ! Tu vas arrêter de te prendre pour le Tout-Puissant. Te rappelles-tu encore au moins pourquoi nous sommes là ?! Il reste plein de gobelins ensorcelés, et c'est pas en tuant le seul qui connaît le contre-sortilège que tu leur rendras leur taille normale !
Et qu'est-ce-que tu en penses Ruarc, que devrions-nous faire pour faire parler ce gredin ?

Il faut préciser que Modimus avait plus surveillé Zigor que regardé Gwennaall alors qu'il s'énervait contre ce changement d'attitude.
Lorsqu'il regarda l'air ébahi de Ruarc, il tourna son regard vers les autres soldats, qui étaient même plus étonné que Ruarc lui-même. Il prit alors la décision de comprendre ce qui s'était passé.

Et c'est ainsi qu'il remarqua qu'il n'avait plus sa masse à mains dans la main gauche. Regardant à ses pieds, il comprit alors que, dans un élan de rage, il l'avait lancé au sol, laissant des fissures d'une taille tout de même impressionnante.

Et soudain, Modimus comprit ce qu'il n'allait pas : sa main droite.

Sa main tenait fermement sa hache à mains.

Son bras était tendu.

Mais ...

.. dans la mauvaise direction.

Il releva doucement la tête, et plongit son regard dans celui rouge sang de Gwennaall, dont la direction de sa hache pointée allait pile entre les deux yeux.

Invité

Ruarc, tout comme Modimus, avait été étonner du changement qui s'était opérer chez le paladin de Dlul. Néanmoins tant qu'il ne paraissait pas vouloir tous les massacrer, le gobelin avait décider de laisser le bénéfice du doute au démon. Il le suivit donc, faisant signe à ses gobelins de faire de même quand il entra dans la tour. Malgré une vérification approfondie, aucun ennemi ne semblait vouloir pointer le bout de son nez ce qui était plutôt étrange. Les pièges furent détruit par la nouvelle magie de Gwennaall et ils se retrouvèrent bientôt devant le magicien. Là, Ruarc commença à se poser de sérieuses questions, où donc les guerriers du chaos ? De plus le sourire mauvais du sorcier ne lui disait rien qui vaille...

Aussi quand Modimus eu son coup de sang il fut d'abord surpris mais s'avança quand même afin de raisonner ses amis. Le nain paraissait vraiment énervé et Gwen' pourrait mal le prendre ce qui risquait de réduire à néant toute la mission, si leurs deux meilleurs combattants s'entretuaient pour une broutille. Mais alors qu'il commençait un discours :

"Hola ! Hola ! On se calme, les aminches, peace and love comme disent les elfes" L'évocation des elfes ne sembla pas plaire à l'être dormeur maléfique, lui qui les aimaient tant auparavant, c'est triste, mais Ruarc ne le vit pas et continua :
"Il ne faudrait pas oublier qui est le seul ennemi, lui là-bas !"en montrant le mage" Gwennaall, quelques précisions sur ton état de santé mentale nous rassurerais tous je crois. Tu pense qu'en te la jouant aventurier solitaire sur le soleil couchant tu va pouvoir gagner ta vie ? Arrête les champis gobelins alors, sinon tu saurais que les aventuriers solitaires c'est un métier en voie de disparition. Maintenant Modimus je te propose de récupérer ta masse PAF (haute qualité), de ramener ta hache en défense et de reculer vu que Gwennaall ne va pas tarder à exploser de rage je le crains."

"VOUS N'IREZ NUL PART ! JE TERRORISE LA RÉGION DEPUIS DES ANNÉES ET VOUS VOUDRIEZ ME TUEZ TOUT EN DISCUTANT DE VOS PROBLÈMES DE COUPLES ? NOUS SOMMES MAGICIEN NOIR ET MALÉFIQUE DE PÈRE EN FILS ET DE MÈRE EN FILLE DEPUIS DES SIÈCLES DANS LA FAMILLE ALORS NE CROYEZ PAS VOUS EN TIREZ COMME ÇA ! "

Ainsi parla le magicien et avant que quiconque n'ait fait un geste, même l'autre magicien noir et maléfique de la salle, il appuya sur un bouton, tira un couteau, à partir de là, l'autre démon aurait pu agir mais il semblait plus intrigué que inquiété. Donc le méchant méchant sortit les deux derniers vieillards de la cachette secrète qui venait d'apparaitre et leur trancha la gorge. Il dit ensuite un mot de pouvoir et un champ de force magique se forma entre les trois chefs et leurs troupes

Au même moment, les guerriers du chaos sortirent enfin de leur cachette, le plus grand nombre attaquaient les humains, nains et gobelins mais trois vinrent aussi aider leur maitre pour détruire les trois aventuriers. Là, le méchant gentil en avait assez d'être intrigué et il fit enfin quelque chose. En fait pendant toute la colère de Modimus, il priait son nouveau dieu dans une sieste rituelle.

"Ça suffit Gwennaall ! Je sais pas ce que Dlul t'a fait subir pendant ta sieste méditative, mais j'en ai marre de ce jeu à la DémonStar ! Tu vas arrêter de te prendre pour le Tout-Puissant. Te rappelles-tu encore au moins pourquoi nous sommes là ?! Il reste plein de gobelins ensorcelés, et c'est pas en tuant le seul qui connaît le contre-sortilège que tu leur rendras leur taille normale !"

Hum... En voyant la hache de Modimus bien pointée entre ses deux beaux yeux rougeoyants, et la masse PAF à terre entourée de fissures, Gwennaall réfléchit. Peut-être qu'il n'avait pas fait les bons choix... Le tuer n'était pas la bonne solution... Ce qu'il aurait voulu dire, c'est :

*Je sais, Modimus, mais je crains que Kornettoh m'ait pris, et que je ne puisse plus m'en défaire.*

Ce qui sortit en réalité, fut :

"Tais-toi ! Traître à ta race ! Ce mage Noir doit être éliminé, coûte que coûte. Et ne te mêle pas de ça ! Mon jeu à la DemonStar, je le joue si je veux ! Et ce n'est pas toi qui commande ici !"

Et il ajouta, en faisant un semblant de ton gentil, qui cachait plein de reproches et d'amertume :

"Tu pourrais baisser ce truc menaçant et pointu de devant mes deux yeux, s'il-te-plait ?"

C'est à ce moment que Ruarc surenchérit :

"Hola ! Hola ! On se calme, les aminches, peace and love comme disent les elfes."

Cela n'eut l'effet que de le renfrogner. Le Elfes, il les détestait maintenant. Et ça allait durer jusqu'à la fin de sa vie. Enfin la fin de sa vie avec Kornettoh. Mais on ne se débarrasse pas de lui comme ça... Et il n'était pas question de s'en débarrasser. Kornettoh était son dieu, il n'avait aucune raison de vouloir le jeter.

*Bon il a fini le machin vert qui gesticule, là ?*

Ses pensées le trahissaient. Il détestait les gobelins aussi. Mais là, il n'avait pas le droit.

*Le seul ennemi, ici, c'est Zigor !*

Pendant que Ruarc disait :

"Il ne faudrait pas oublier qui est le seul ennemi, lui là-bas !"

Tout le monde pensait la même chose. Et les paroles de Ruarc ne firent que conforter le Nain dans ses opinions :

"Gwennaall, quelques précisions sur ton état de santé mentale nous rassureraient tous je crois. Tu pense qu'en te la jouant aventurier solitaire sur le soleil couchant tu va pouvoir gagner ta vie ? Arrête les champis gobelins alors, sinon tu saurais que les aventuriers solitaires c'est un métier en voie de disparition. Maintenant Modimus je te propose de récupérer ta masse PAF (haute qualité), de ramener ta hache en défense et de reculer vu que Gwennaall ne va pas tarder à exploser de rage je le crains."

Il ne l'entendait pas vraiment de cette oreille, mais bon. Il répondit quand même :

"Ma santé mentale est très bien. Et le machin vert, tu peux te taire maintenant. Tu dois être le seul de ta race que je vais apprécier un peu. Je pense. J'ai horreur de toutes les créatures magiques. Et en particulier cet énergumène !" dit-il montrant encore une fois le mage de son gros doigt. Il continua : "Je suis sûr que vous savez ce qui s'est passé dans ma tente. Mais je ne vous dirai rien. Je vais très bien, et c'est tout. Maintenant on va tabasser celui-là, tout le monde rentrera chez soi, et tout se terminera !"

Il s'était un peu emmêlé, entre un discours chaotique et intelligent, ou pas. Enfin bref toutes ses idées se mélangeaient, alors que Zigor préparait un coup d'éclat.

"VOUS N'IREZ NULLE PART ! JE TERRORISE LA RÉGION DEPUIS DES ANNÉES, ET VOUS VOUDRIEZ ME TUER TOUT EN DISCUTANT DE VOS PROBLÈMES DE COUPLES ? NOUS SOMMES MAGICIEN NOIR ET MALÉFIQUE DE PÈRE EN FILS ET DE MÈRE EN FILLE DEPUIS DES SIÈCLES DANS LA FAMILLE ALORS NE CROYEZ PAS VOUS EN TIRER COMME ÇA !"

Ouais, bon là ça méritait d'être clair, Gwennaall ça l'avait énervé.

"Problèmes de couples ? Tu vas voir si je m'occupe de tes problèmes de couples !"

Mais le champ de force était déjà activé, le mage ayant assassiné deux gobelins de plus. Une barrière infranchissable s'était créée autour de l'état-major de la SPN. Le Nain s'énerva contre cette barrière, de sa hache enchantée démoniaque. Mais... Rien ne se produisit. Le champ de force était comme une bulle qui évitait ses coups, sans vouloir se briser.

"Hmm... Je pense que nos disputes sont à remettre à plus tard. Nos troupes ne peuvent plus bouger, nous non plus. Alors on fait quoi ?"

Le Nain continuait cependant à s'exciter contre la barrière magique. Son énervement était tel qu'il devenait encore plus rouge de seconde en seconde. Et la lueur rougeoyante de ses yeux devenait presque un flamboiement, comme une torche allumée dans chaque œil.

"J'en ai marre ! Marre, marre marre MARRE !"

Il se calma une seconde et dit :

"Bon, il faut trouver une solution... ET SI L'UNE SEULE DE NOS TROUPES PEUT BOUGER, QU'ELLE ATTRAPE CE MAUDIT MAGICIEN !"

Gesticulations, cris et explications étaient à venir... Vous ne pensez pas ?

Aux paroles de Gwennaall, Modimus baissa sa hache : c'est vrai qu'il n'était pas encore temps de pinailler sur les nouveaux problèmes de leur chef. Le pire, c'est que Modimus s'en voulait à mort : le temps qu'il regarde Ruarc puis Gwennaall, le sorcier en avait profité pour les piéger dans une bulle -comme il avait fait à l'extérieur- sauf que cette fois-ci la hache enchantée ne pouvait rien faire, sûrement parce qu'il était plus dense car né d'un double sacrifice et de volume réduit ...

Vu que Ruarc lui avait aussi conseillé de reprendre sa masse, il s'exécuta et, lorsqu'il regarda à nouveau les fissures faites dans le sol, il eut un éclair de génie.

Modimus remit sa hache sur son flanc droit, et empoigna sa masse avec toute la force de ses deux mains. Il fit alors une technique très connue de son peuple appelé 'Le Coup de Tonnerre' : il sauta en l'air pour donner une plus grande allonge à sa masse qui elle s'élevait dans les airs ; et, tout en redescendant rapidement au sol, il l'abaissa en fléchissant ses muscles ...

La réaction du support ne se fit pas attendre : le sol se fissura de plus belle et -sous le poids de l'armée qui était rentrée- craqua. La réaction en chaîne fit le même travail : toute la pièce commença à se fissurer.

Après beaucoup de cris et de peur des 2 camps, tout le beau monde se retrouvait dans l'étage inférieur, des pans de plafond restaient bancales, tandis qu'une bulle flottait au-dessus de Modimus, Ruarc et Gwennaall.

Zigor ne l'avait pas du tout prévu, mais alors pas prévu du tout. S'énervant, il lança ses guerriers du Chaos à la bataille car il comptait au moins sur eux pour ralentir l'armée et lui donner une chance de fuir.

Invité

* machin vert ?... machin vert ? *

Ruarc était rester bloquer sur cette remarque peu gratifiante du nain. Il n'eut malheureusement pas le temps de répondre par un insulte mordante, le mage prit les devants, il avait par contre déjà oublier tous les conseils qu'il donnait à Modimus deux minutes plus tôt. Il s'énervait donc contre son "ami" nain sans remarquer que le sol s'était effondré.

Il finit tout de même par remarquer le guerrier maudit du chaos de la désolation of the devil qui lui fonçait dessus aussi fit-il une roulade afin d'éviter le guerrier maudit (...) ce qui se solda par la mort de trois gobelins qui étaient désorientés par la chute et n'évitèrent pas la charge du guerrier sus-cité. Ruarc profita de ce moment de répit pour dire ce qu'il avait sur le cœur.

JE NE ... SUIS PAS ... UN MACHIN ... VERT ! ZIGOR TU VA PAYER POUR AVOIR DIT ÇA !

Là Zigor essaya bien de protester qu'il n'avait pas dit ça malheureusement le gobelin, dans sa rage, lui fonça dessus sans hésitation. Il subit alors une défaite cuisante personnifiée par une gifle de Namzar. Visiblement, malgré sa spécialisation nécromancien, le magicien connaissait aussi quelques autres sorts. Heureusement d'ailleurs que Ruarc avait attaquer la mauvaise cible car celui qui aurait du être la victime de sa colère faisait un carnage dans les rangs des ennemis. Malheureusement, dans sa hâte de vaincre, Gwennaall tuait aussi quelques gobelins et nains au passage, c'était ce que l'on appelait dans ce genre de cas les "dommages collatéraux"

La tête de Ruarc vibrait à cause de la gifle qu'il venait de se prendre d'un grand maigrichon à l'air faible aussi s'arrêta-t-il de bouger durant quelques secondes. Tandis qu'il se reposait ainsi, peut-être que lui aussi priait Dlul, le grand méchant de l'histoire s'énervait de plus en plus et cria :

J'en ai tout simplement marre de vos gueules d'aventuriers qui veulent briser ma vie simple et monotone donc je vais dire une dernière chose : le nain bizarre qui visiblement se nomme Gwennaall, si tu veux je te propose de me rejoindre, tu pourra faire ce que tu veux, te battre quand tu veux, tuer qui tu veux... Tout ce que tu ne peux pas faire pour le moment quoi. Est-ce que ce n'est pas intéressant pour toi ?

Pendant que le Nain s'énervait contre le sol et faisait tout s'écrouler, pendant que le machin vert s'excitait et aidait à tout faire s'écrouler, et pendant que tout s'écroulait, Gwennaall, lui, réfléchissait. La bulle était molle, ça empêchait la hache d'y pénétrer mais auss...

"Mais qu'est-ce qui se passe là encore !"

Tout s'écroulait. Le sol plein de rainures à côté de la masse de Modimus qui s'était écrasée en beauté se fissurait et laissait choir les trois aventuriers, avec toutes leurs troupes. La bulle, la jolie bulle, que Gwennaall haïssait flottai au dessus d'eux.

"Bien joué Modimus ! T'es un génie ! Je vais me le farcir celui-là !"

Il fonça vers Zigor, au même moment que Ruarc lui fonçait dessus, en hurlant qu'il n'aurait jamais du dire que c'était un machin vert.

*Marrant, c'est moi qui l'ai dit, ça... Enfin je vais pas me plaindre, vu ce qu'il va prendre...*

Zigor prenait des coups, une bonne gifle de Namzar, pour couronner le tout, et le voilà dans les choux.

"Je ne te croyais pas aussi fort, le mach... gobelin ! Bravo !"

Mais les guerriers du chaos ne semblaient pas de cet avis. Ils sortirent de l'ombre et attaquèrent sans ménagement les deux compères d'abord ennemis, puis dans le même rang, finalement.

Dos à dos, le Nain et le gobelin se battirent pour leur vie. De sa colère naquit une puissance incomparable : Gwennaall trancha l'épée de son adversaire et sa tête roula au sol. La même pour l'adversaire de Ruarc, qu'il décida d'amputer de son membre très supérieur.

"J'te trouvais trop grand avec ta tête, j'en ai marre qu'on me critique sur ma taille !"

Mais une voix retentit :

"J'en ai tout simplement marre de vos gueules d'aventuriers qui veulent briser ma vie simple et monotone donc je vais dire une dernière chose : le nain bizarre qui visiblement se nomme Gwennaall, si tu veux je te propose de me rejoindre, tu pourra faire ce que tu veux, te battre quand tu veux, tuer qui tu veux... Tout ce que tu ne peux pas faire pour le moment quoi. Est-ce que ce n'est pas intéressant pour toi ?"

Il resta figé un moment. Zigor s'était réveillé de sa grosse gifle de Namzar qu'il avait pris en pleine figure. Et après avoir pré Dlul, il avait parlé.

"NON ! NON ET NON !"

Ces quatre mots sortirent de sa bouche.

"Je ne veux pas d'un maître à la con ! Je sers Kornettoh parce qu'il le vaut bien ! Et toi ! Zigor ! Que vaux-tu ? Hein ? Un bon paquet de gobelins à tuer et te voilà rassasié ! NON ! Kornettoh est mon maître, et si tu veux le battre, il te reste à ne pas le craindre !"

C'est parfois incompréhensible, un nain qui parle. Mais là, c'était assez clair pour le grand méchant. Il préféra partir plutôt que d'affronter Kornettoh, qui avait les yeux fixés sur sa dernière recrue, qui tentait de la garder, car son destin était scellé : il ferait de grandes choses dans sa vie. Peut-être pas forcément terribles au point de faire le mal. Mais de grandes choses...

"VA-T-EN ZIGOR ! ET NE REVIENS JAMAIS !"

Il s'égosillait dans une sorte de cri bestial qui faisait trembler les murs de la tour, bien qu'étant en pierre. Les guerriers du chaos restant prirent peur et tentèrent de s'enfuir. Zigor essaya aussi... Rattrapé, peut-être ?

Après avoir effondré le sol, Modimus se sentait carrément patraque …
Il faut dire aussi que toute l'onde de choc qu'il avait créé s'était répercutée sur lui.
Du coup … il paraissait carrément sonné.

Il décida -bien que c'était un vrai bordel dans ses pensées dans le moment présent- de manière courageuse -voire héroïque !- de laisser tout le sale boulot de dézinguer les guerriers du Chaos à Ruarc (dont, affaibli au niveau de l'esprit, il pensait que c'était un machin vert qui gigotait dans tous les sens) et Gwennaall (qu'il voyait maintenant comme une sorte de grosse boule noire avec plein d'aiguilles partout « Un oursin ? » Me demande-t'on tout près).

Il reprit rapidement ses esprits, alors que Gwennaall criait un truc à Zigor.
Lorsque Modimus vit cependant ce dernier se retourner car il semblait fuir avec ses derniers gardes du corps toujours vivants, il abandonna (une deuxième fois) son marteau au sol, prit sa hache dans la main droite, et la lança horizontalement de toutes ses forces restantes (oui parce qu'avec un marteau, c'est un chouïlla plus lourd, dur et donc difficile).

Malheureusement, Modimus n'était toujours pas re-habitué au lancer de hache … à deux mains.

La hache perdit donc rapidement de l'altitude, et au lieu de raccourcir Zigor par le haut (car tel était le projet jusqu'alors fou et insensé de Modimus) sa jambe gauche fut tranchée net, et Zigor s'affaissa au sol, dans un son rauque semblable à un pré-cri d'agonisant, pendant que chacun de ses guerriers du Chaos restants le dépassait tour à tour, craignant plus pour leur durée vie sûrement raccourcie contre le paladin de Kornettoh que la minable colère de leur ancien employeur dont les chances de survie avoisinaient un chiffre proche de la nullité complète.

Et Modimus vit que cela était bon : il laissait fuir les ennemis tout en neutralisant le plus redoutable et en laissant en vie Zigor qui n'avait désormais d'autre choix que de parlementer sa vie sauve contre la levée de la malédiction des gobelins encore corrompus.

Il ne restait pas longtemps à vivre à Zigor. Enfin, c'est ce qu'un observateur pris au hasard dans l'assemblée aurait pu dire. Qu'il soit Nain, gobelin ou humain, il pouvait au moins voir un liquide s'écouler de sa jambe, nettement tranchée par la hache de Modimus.

"Hey, bien joué l'ami ! J'vais lui tirer quelques trucs pour voir s'il peut faire disparaître l'enchantement jeté sur les gobelins..."

La torture, c'est pas bien beau, alors nous allons jeter un voile pudique sur cette scène d'une rare violence.

"Hey, qui c'est qui jette des bouts d'tissu là !
-C'est le petit, là-bas..."

Heu, bref. Une jambe écrasée, une aide à se relever, une deuxième jambe tranchée, des cris d'agonie, des soldats enfuis, un bras tranché de plus, une langue râpée, des lèvres coupées puis salées... Le Nain avait appris tout ça des enseignements que lui fournissait son nouveau Dieu, apparemment fier de son poulain.

"Bon, tu vas l'enlever ce foutu sortilège, là ? Parce que là, je m'en vais te foutre une raclée, un bras en moins de plus (ou un bras de plus en moins, en fait...) et puis... Une langue en moins aussi."

Comme dit précédemment, les chances de survie du mage noir avoisinaient à présent le zéro absolu (je sais plus combien c'est... Vers les moins trois-cents, à peu près). Et... l'énervement du Nain avoisinait les cieux éthérés des plus grandes montagnes de la terre de Fangh.

"Je... Ok. Je les libère... Mais j'aimerais une chose... Poursuivez mes guerriers jusqu'au dernier, et tuez les... Ils n'ont pas mérité de vivre après ce qu'ils ont fait... Désobéi... Trahi... Tué, même... Voyez-vous..."

Dans un râle, il faillit mourir. Gwennall le soutint un peu, pour qu'il finisse son discours. Peut-être qu'il méritait de vivre, finalement. Il continuait à souffler, respirer bruyamment, et à parler en même temps. La vie quittait son corps.

C'est là que le Nain se prit de pitié pour lui. Il semblait qu'il méritait encore un peu de vie, pour poursuivre ces guerriers. Pour leur prouver qu'il n'existait pas de crime impuni, même un crime qui favorise le bien, quand on sert le mal. Bref, il posa ses deux mains sur la poitrine se soulevant du mage, et lui insuffla un peu de vie. De al vie démoniaque. De la vie maudite. Une demi-vie servant à tuer, corrompre et vaincre.

"Ils m'ont quitté et ils vont le payer, je lève le sortilège sur les gobelins, je n'en ai plus besoin ! Mais garde aux chevaliers du Chaos !"

Il courut, tant pour échapper à la suite de la colère du Nain (même s'il était calmé) que pour rattraper ses guerriers en fuite.

"Bon, je pense que là, on en a fini avec lui. Il ne reviendra pas ici, même s'il doit en mourir. Cette traque sera infinie. C'est aussi une punition qu'il vient de recevoir... Il ne peut plus boire, plus manger. Il peut juste tuer. Rien d'autre..."

Et enfin :

"Zigor, te voila maudit !"

Gwennaall prit sa hache, la rangea à son côté gauche. Il avisa sa Durandil dans la main de Ruarc. Il fit un signe presqu'amical à Modimus. Et il partit tel un prince, rejoindre sa destinée. Sorti de la tour... Il disparut. Cette copie du Nain avait terminé sa mission. Ses souvenirs furent ajoutés à la mémoire des deux autres, sa fureur ajoutée à celle des autres. Son expérience au combat pareillement.

Un nuage noir s'éleva dans le ciel. Cette copie avait fait une part de bien, une part de mal. Et ne laissant aucune manière de réagir à ses troupes et à ses amis, il disparut, dans le néant. Vers l'infini. Et l'au-delà, aussi. Mais ça c'est moins sûr...

[Ouais ! J'aime bien la fin. J'ai bien aimé cette quête, et j'espère te revoir une prochaine fois.]

[En fait... J'aime bien aussi, mais je trouve ça un poil capillo-tracté... Enfin, j'ai bien aimé, mais il était temps que ça se termine, n'est-ce pas ?

Bon, à part si Ruarc veut ajouter quelque chose, je poste ça dans le topic de correction...

Merci à vous, et à une prochaine fois in-RP !]

Invité

[Effectivement il y a eu quelques trucs un peu étrange, on s'est un peu éloigné du sujet principal, par exemple pourquoi Zigor avait besoin de fer. C'était tout de même très bien et comme c'était ma première aventure, j'en suis très content.

J'écris juste un dernier truc pour expliquer le départ de mon perso.

A plus tard dans une autre aventure avec mon lutin des forêts]

Ruarc avait eu quelques problèmes devant la scène de torture de Zigor. Néanmoins il avait eu de la chance, des bouts de tissus sortis de nulle part avait caché le plus gros du boulot de Gwennaall. Peu après, le magicien avait levé la malédiction et s'en était allé en quête de vengeance (ou pas... ). Tout allait donc pour le mieux, le paladin avait même laissé son épée au gobelin et celui-ci s'en réjouissait.

Alors que tout le monde commençait à redescendre, le gobelin réfléchit à l'aventure. Il s'aperçut vite qu'il y avait d'autres moyens, moins difficiles, pour gagner sa vie. Il demanda alors à ce qui semblait être les chefs du village s'il pouvait s'installer ici. Ceux-ci acceptèrent avec joie, après tout il les avaient sauvés.

Vu leur enthousiasme, Ruarc sentit qu'il pourrait peut-être devenir quelque chose dans ce village que ce soit chef, shaman ou encore chef militaire mais en tout cas il était plein d'ambition et se sentait prêt à accomplir de grandes choses pour les gobelins. Dans ses rêves les plus fous il se voyait roi de tout les gobelins, il conquérait les montagnes du nord en s'alliant aux elfes afin de chasser les nains. Avant de repartir il dit au revoir à Modimus et lui précisa que si un jour la SPN avait besoin d'aide non-nanesque dans les montagnes du nord, ce village serait prêt à l'aider.

Modimus regarda partir en faisant ses adieux succesivement Gwennaal avec l'armée de la SPN, Ruarc avec les gobelins, les elfes de Sclipack et les paladins de Mliuej.
Ceux-ci aquiesaient que vu que la menace qui pesait sur les futurs convois de fer avait été éliminés, tout irait pour le mieux.

Ainsi donc, le convoi avait été sauvé, et la route entre Valtordu et Mliuej avait été sécurisée, ... pour le moment.

[Bon, ça c'est pour revenir à la quête de départ]

Ainsi donc, Modimus se retrouva bientôt dans la tour tout seul comme un gland.

Il décida d'inspecter les lieux, rencontra quelques gob's libérés de la malédiction auxquels il eut du mal à expliquer la situation, mais tout pu rentrer dans l'ordre et les gob's rentrèrent dans leurs villages respectifs sans une égratinure.

Modimus partit alors dans la bibliothèque de la tour, prit des parchemins explosifs (dont il connaissait l'utilisation depuis sa première aventure), et en diposa dans les fondations de la tour explosive.
Il chercha quelques trésors mais ne récupéra pas un gros butin.
Il sortit donc de la tour (et vit d'ailleurs que le sanglier de guerre était parti avec la SPN, ce qui l'arrangait, puisque il préférait les bêliers) et, tandis qu'il marchait vers l'horizon, la tour s'effondra sur elle-même, les parchemins faisant leur oeuvre.
Désormais, plus personne ne pourrait reprendre les sombres travaux de Zigor.

Tandis qu'il se dirigeait vers la Forêt d'Ouien pour ensuite la longer vers Valtordu, Modimus se rendit compte qu'il commençait a apprécier la nouvelle vie qui lui avait été offerte.
Il venait de terminer son deuxième fait d'armes, et pensait désormais sérieusement à chercher celui, celle, ou ceux qui l'avait réssucité.

Il chercherait où il avait le plus de chances de les trouver dans une bonne taverne, à Valtordu.

Youhou, premier rp que je note, chouette!Hum, donc:

(Edit: ceci est la version rectifiée, avec le VRAI nouveau système de notation!)

GWENNAALL :

Général : Un roleplay bien mené, avec peu de fautes, un équilibre entre la narration et les dialogues, précision de description et de la narration correctes, un style agréable, bonne participation a l’avancée du scénario et aux différentes actions, mais…un peu trop peut-être même, trop peu de faiblesses chez Gwennaall qui est presque intact à la fin de l’aventure, et peut-être aussi au niveau du dézinguage massif de gobelin à l'aide des sortilèges noirs.

Ça te fait un bon gros butin de 539 Pièces d'Or et 248 Points d'Expérience! Presque au niveau 6!

MODIMUS

Général : Une participation moindre au rp en quantité, mais quasiment la même en qualité, le personnage apparaît légèrement moins que les autres dans l’action mais demeure un pivot de l’histoire. Rôle bien mené, progression du personnage claire, mais qualité de la narration légèrement handicapée par un manque de relecture (donc par les fautes de natures diverses) !

Ça te fait 332 belles Pièces d'Or, 1 pièces d'Argent et 136 Points d'Expérience !
Tu es à présent un guerrier nain niveau 2 (taladada-tada! xD)
Et mon D6 pour l'augmentation de tes points de vie indique que tu gagnes 5 PdV en passant au niveau supérieur!
Tu gagne également selon ton choix +1 en Courage et +1 en Attaque!

RUARC

Général : un récit qui fait du troisième protagoniste un personnage à part, et c’est fait avec du style. Le développement d’une histoire perso en parallèle d’une bonne participation à la quête est intéressant. Ensemble pas mal, mais attention car le style n’est pas encore fluide, et les fautes n’aident pas !

Ça te fait quand même la belle somme de 394 Pièces d'Or, 3 Pièces de Cuivre et 123 Points d'Expérience ! Tu es presque de niveau 2!